lundi 2 décembre 2013

JAMES EDWARDS DEEDS / THE ELECTRIC PENCIL GALERIE CHRISTIAN BERST / 30 NOV. 2013-11 Janv . 2014

Pour la première fois en France, la galerie Christian Berst présente une exposition monographique de l’artiste américain James Edward Deeds (1908-1987), du 30 novembre 2013 au 11 janvier 2014. Longtemps resté anonyme, cet oeuvre miraculé — trouvé dans une poubelle — raconte l’univers imaginaire dans lequel s’est réfugié son auteur, interné de force et traité toute sa vie aux électrochocs.

Derrière l’oeuvre de James Edward Deeds, né en 1908 à Springfield (Missouri), se cache l’histoire tragique d’un jeune Américain interné de force, à l’âge de 17 ans, dans un asile psychiatrique. Il y passera toute sa vie, subissant jusqu’à deux fois par semaine des traitements aux électrochocs, sans anesthésie.

Une existence ravagée dont nous ne saurions rien si Deeds n’avait pas livré son témoignage en dessinant sur des feuilles préimprimées de l’hôpital. Et si, dans les années 70, un adolescent n’avait pas sauvé d’une poubelle ce volume à la reliure de cuir défraîchie. Il faudra attendre 40 ans pour que son contenu soit exposé à New York et fasse l’objet d’un catalogue raisonné.

Ces 140 planches recto verso, encore anonymes, eurent immédiatement un grand retentissement, dont le New York Times et Art in America se firent l’écho. Car celui qu’on connaissait alors par son nom de code: Electric Pencil — ainsi baptisé en raison de l’apparition, sur plusieurs dessins, de la mention «Ectlectric (sic) Pencil» — était alors entouré d’un épais mystère, que l’engouement du monde de l’art allait finir par lever.

Découvrant finalement que la graphie d’Ectlectric n’était pas une erreur d’orthographe, mais un indice sur le contexte particulier dans lequel les oeuvres avaient vu le jour : ECT étant l’acronyme d’Electroconvulsive Therapy.

Contrastant avec la délicatesse et la précision du trait, ce tableau de famille halluciné surgi du papier, ces yeux exorbités qui nous interrogent, composent la vibrante complainte d’un homme brisé, mais sauvé par sa création. Car, comme l’écrit Philippe Piguet, «l’art de Deeds relève d’un moment commun à toute humanité : celui de dire sa présence au monde».

Publication : catalogue bilingue (fr|en) de 120p., avec un texte de Philippe Piguet

Vernissage : vendredi 29 novembre de 18h à 21h

3 days in paris : comme 15 autres galeries du Marais, la galerie Christian Berst participe à cet événement du 29 nov. au 1er déc. Il prête en outre à cette occasion des dessins de Josef Hofer à la galerie Jean Brolly. (http://www.3daysinparis.fr/)

Lecture / signature : samedi 30 novembre à 16 h. Le Plancher de Perrine Le Querrec (éd. Les doigts dans la prose, 2013) en présence de l’auteure qui dédicacera son ouvrage. L’histoire de la vie de «Jeannot», ce béarnais ayant vécu en huit clos au sein de la ferme familiale, aux côtés de parents rustres.
Lorsque sa mère meurt en 1971, quelques temps après le suicide de son père, Jeannot en conserva le corps plusieurs semaines avant de l’enterrer sous l’escalier familial. Il arrêta alors de s’alimenter et commença à graver le plancher de sa chambre d’un long texte. Il meurt quelques semaines plus tard à l’âge de 33 ans.

Galerie Christian Berst. Art brut Paris
Passage des Gravilliers. 10, rue Chapon Paris 3e
+33 1 53 33 01 70
contact@christianberst.com
www.christianberst.com
Mardi-Samedi de 14 à 19 h

mercredi 27 novembre 2013

Mozambique : objets d'art, objets d'armes

Du 14 décembre 2013 au 16 mars 2014 au CFPCI à Vitré Vernissage le 13 decembre à 18h30 

Des sculptures d'artistes du Mozambique
Le CFPCI expose les œuvres de Gonçalo Mabunda, Humberto Delgado et Fiel Dos Santos. Tous trois ont fait partie du Núcleo de Arte, une association créée à Maputo en en 1921 pour la promotion, la valorisation et le développement des arts plastiques au Mozambique.

Transformer des armes en œuvre d'art
Au Mozambique, après trois décennies de conflit armé dont seize années d'une terrible guerre civile, un programme de désarmement a permis de récupérer deux millions d'armes dont la plupart ont été détruites immédiatement. D'autres ont été mises en pièces et confiées à un groupe d'artistes qui les a transformées en sculptures mais aussi en objets du quotidien, chaises, tables...

Des ateliers pédagogiques et des visites
Le CFPCI propose un programme d'ateliers pédagogiques et de visites à destination des scolaires et du grand public. «Ces armes ont tué beaucoup de gens, y compris mes amis, ma famille - oncles, frères. Chaque pièce que j’ai utilisée dans ma sculpture représente une victime» confie Gonçalo Mabunda.

Centre français du patrimoine culturel immatériel Maison des Cultures du Monde Prieuré des Bénédictins, 35500 Vitré
www.cfpci.fr

mercredi 13 novembre 2013

“Les glorieux”, une exposition de Marion Gronier, présentée par BMW Art & Culture à Paris Photo

Le Grand Palais accueillera les photographies de Marion Gronier, seconde lauréate de la Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce, pour la 11ème année de partenariat entre BMW et Paris Photo.

L’exposition “Les glorieux”, est le fruit du travail réalisé par Marion Gronier pendant ses trois mois de résidence au musée Nicéphore Niépce. Elle illustre sa recherche sur la figure humaine et ses masques.

Sa photographie traque l’instant où se décompose le masque de la représentation, où le visage, désincarné, se vide. Marion Gronier a ainsi photographié dans leurs loges de fortune des artistes de petits cirques itinérants, retrouvant l’obscurité après les feux éblouissants des projecteurs.

Ces gens appartiennent à un univers où s’opposent et se mêlent splendeur et misère, illusion et réalité, fascination et répulsion, lumière et ombre. Ils sont écartelés entre ces deux pôles, basculent de l’un à l’autre. La photographie de Marion Gronier traque l’instant tendu du suspens avant la chute.

L’exposition est accompagnée d’un livre édité par les éditions Trocadéro dans la collection BMW Art & Culture. Il sera dédicacé par l’artiste le samedi 16 novembre à 14h30 sur l’espace de l’exposition.

Convaincu de l’affinité entre BMW et Paris Photo, BMW Group accompagne également, depuis sa création en 2012, Paris Photo Los Angeles.

Julien Frydman, Directeur général de Paris Photo, se réjouit du soutien de BMW :

« Paris Photo est ravi de compter sur la confiance et l’engagement de BMW depuis 11 ans et salue son soutien actif à la création photographique internationale. »

La Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce, une « carte blanche » à la création photographique contemporaine.
Ce mécénat s’inscrit dans une démarche de responsabilité sociale et culturelle engagée par BMW pour soutenir la création dans sa plus libre expression, préalable indispensable à l’émergence de nouvelles formes artistiques ou d’innovation dans l’entreprise.
La Résidence d’un jeune artiste photographe à Chalon-sur-Saône est issue d’une collaboration initiée en 2011 entre BMW Group France et le musée Nicéphore Niépce, avec le souhait commun de développer les pratiques photographiques contemporaines.

BMW souhaite favoriser l’émergence de points de vue, de thèmes et de techniques éclectiques, reflet de la diversité et de la richesse de la création contemporaine.

François Cheval, Conservateur en Chef du musée Nicéphore Niépce commente ainsi cet engagement qui va bien au-delà d’un simple soutien financier : « Participer à voir le monde autrement et pour cela solliciter l’intelligence et le regard de la jeune création. »

Au travers de cette carte blanche, les personnalités des lauréats des trois Résidences BMW exposés cette année à Paris Photo ont pu s’exprimer sans entraves pour donner naissance à des œuvres très personnelles et très différentes.

Aux côtés de Marion Gronier, sont exposés Alexandra Catiere et le duo Mazaccio & Drowilal.
Alexandra Catiere, première lauréate de la Résidence BMW, saluée pour son travail sur l’intemporalité, a pour cette édition 2013, répondu à une commande de BMW. Inspirée par la lumière de l’automne et la fraîcheur de l’enfance, elle a posé son regard poétique sur la nouvelle BMW i3, née électrique.
Le jeune duo Mazaccio & Drowilal, actuellement en cours de résidence, présente les premières images de son projet jouant sur la frontière entre le réel et sa représentation.

Ce soutien à la photographie s’intègre à la politique culturelle menée depuis 40 ans par le Groupe à l’échelle internationale. BMW soutient en effet plus de 100 projets culturels variés dans le monde entier, dans l’art moderne et contemporain, le jazz et la musique classique, ainsi que l’architecture et le design.

samedi 9 novembre 2013

50 Warhols - 3 Year Anniversary

Exposition du 16 novembre au 21 décembre 2013

A l’occasion de son troisième anniversaire, la Galerie Taglialatella consacre une exposition à son artiste phare : Andy Warhol.

Regroupant près d’une cinquantaine d’œuvres, l’exposition retrace, en développant une vision à la fois thématique et chronologique, le parcours de l'artiste, mort en 1987. Ce voyage dans l’Oeuvre de l’artiste met en lumière le lien fort, parfois visionnaire, que Warhol a entretenu tout au long de sa carrière avec la culture populaire américaine.

La plupart des images appropriées par l’artiste sont tirées de vieux films d’Hollywood, de portraits de célébrités ou de la télévision des années 1950 ou 1960 et présentent une vision universelle du passé, une vision enchantée de l’Amérique puissante.

En effet, dès les années 1960, Andy Warhol a manifesté un intérêt infaillible pour les motifs puissants de son temps, ces images contemporaines qui captivent l’imagination moderne aussi fortement que les dieux et les déesses de la mythologie antique.

Tout au long des années 1970 et dans les années 1980, l’une des inspirations majeures d'Andy Warhol a été tournée vers de nombreux portraits de gens riches et célèbres. Mais il réalisait également des séries de représentations emblématiques d’objets ou d’hommages à des icônes.

L’oeuvre personnelle d’Andy Warhol a redéfini les frontières de l'art de la seconde moitié du XXe siècle en faisant tomber les barrières entre les artistes et le grand public, mais surtout entre les arts graphiques industriels et les beaux-arts. Il est devenu par là l’un des principaux phénomènes culturels et esthétiques du XXe siècle.

La galerie Taglialatella, fondée et dirigée par Nadège Buffe et Paul-Gabriel Sauvage est l’unique galerie française spécialisée en Pop Art à proposer une collection aussi importante tant par la rareté des artistes proposés que par la diversité de sa sélection: Andy Warhol, Keith Haring, Tom Wesselmann, Jim Dine ou encore Jean-Michel Basquiat, Robert Indiana, Mel Ramos, Burton Morris, Russell Young … Forte d’une collection muséale permanente de plus de 500 œuvres, la Galerie Taglialatella constitue la référence en Pop Art en Europe et en Amérique de Nord.

Galerie Taglialatella

www.djtfa-paris.com

13 rue de Picardie 75003 Paris
Du mardi au samedi de 11h à 19h

mercredi 6 novembre 2013

HEIDI WOOD / DECOR D’UNE VIE ORDINAIRE

HEIDI WOOD. DECOR D’UNE VIE ORDINAIRE
Du samedi 9 novembre 2013 au lundi 3 février 2014

GRAND ENSEMBLE
MUSEE NATIONAL FERNAND LEGER
Vernissage le samedi 9 novembre 2013 à 11h

PAVILLON
MUSEE D’HISTOIRE ET DE CERAMIQUE BIOTOISES
VERNISSAGE LE SAMEDI 9 NOVEMBRE 2013 A 10H


Exposition en deux volets organisée par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes et le musée d’histoire et de céramique biotoises.

Le musée national Fernand Léger et le musée d’histoire et de céramique biotoises invitent l’artiste australienne Heidi Wood à l’automne-hiver 2013. De cette rencontre inédite est née l’exposition «Décor d’une vie ordinaire».

Expérimentant la peinture sur tous supports, Heidi Wood fait dialoguer ses paysages pictographiques avec l’esthétique moderniste du peintre normand et la ville de Biot qui accueillit Fernand Léger entre 1949 et 1955, où il pratiqua la céramique. Le thème de la ville sert de fil rouge entre ces trois réalités, car il constitue un enjeu central dans l’oeuvre de Fernand Léger. En effet, l’artiste s’enthousiasme dès les années 1920 pour l’innovation tant architecturale que sociale développée par le Style international. Lucide, il revendique néanmoins l’intégration de la peinture dans l’architecture et la reconquête par les artistes de l’impact visuel généré par la publicité.

Diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts à Paris, Heidi Wood dresse l’état des lieux de cette histoire progressiste de l’art du XXe siècle au regard de l’actuel environnement péri-urbain, souvent dédaigné au profit du centre-ville jugé plus patrimonial. Entre ironie et militantisme, l’artiste interroge la fonction sociale de l’art située au coeur de l’utopie des avant-gardes.

Au musée national Fernand Léger, le volet Grand ensemble immerge le visiteur dans une oeuvre d’art totale par la mise en scène d’un appartement standardisé du type HLM.
Au musée d’histoire et de céramique biotoises, le volet Pavillon propose un dialogue vivifiant entre les collections retraçant la vie quotidienne dans ce beau village provençal et les oeuvres à l’esthétique industrielle d’Heidi Wood.

Musée national Fernand Léger
Tous les jours de 10h à 17h
Sauf le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier
www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr

Musée d’histoire et de céramique biotoises
Tous les jours de 14h à 18h
Sauf les lundis et mardis, le 25 décembre et le 1er janvier
www.musee-de-biot.fr

Commissariat
Musée national Fernand Léger: Maurice Fréchuret, directeur des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes (commissaire général); Diana Gay, conservatrice au musée national Fernand Léger (commissaire)
Musée d’histoire et de céramique biotoises: Pierre Palvadeau, Président

lundi 4 novembre 2013

Exposition "JE VOUS SALIS MA RUE" de François Pohu-Lefèvre, du 5 au 30 novembre 2013 à la Galerie Lee

Né à Paris en 1948, François Pohu-Lefèvre a longtemps exercé le métier de photographe. Cette expérience d’observateur et d’arpenteur du quotidien a progressivement orienté le regard de l’homme sur les objets inutiles et oubliés, ignorés et méprisés : les déchets et détritus urbains.

Adepte du courant du "SuBréalisme", qui suggère de voir au delà des apparences, François Pohu-Lefèvre se consacre alors exclusivement, et ce depuis 2006, à un travail de photographe plasticien à travers lequel son intérêt pour l’objet détritus se formalise, et devient ainsi la matière première de son œuvre. Basé sur l’idée que l’insignifiant prend une valeur si nous lui portons intérêt, cette œuvre singulière puisée sur l’asphalte de nos artères urbaines, nourrit puissamment l’imaginaire de ses contemporains.

Son travail actuel sur les détritus urbains "JE VOUS SALIS MA RUE" est l’exemple parfait de cette démarche esthétique et technique. François Pohu-Lefèvre expose régulièrement en France mais également dans de nombreux pays : Grande Bretagne, Italie, Allemagne, Chine, Etats-Unis.

Par ailleurs, directeur artistique de l’Espace Christiane Peugeot - Rive Droite, l’artiste franchit la Seine pour exposer Rive Gauche lors du Festival de la photo à Saint-Germain-des Prés à la Galerie Lee rue Visconti.

François Pohu-Lefèvre
"JE VOUS SALIS MA RUE"
Galerie Lee
9 rue Visconti - 75006 Paris
du 5 au 30 novembre 2013
Vernissage le mercredi 6 novembre de 18h à 21h

Plus d'informations : www.francois-pohu-lefevre.com

vendredi 18 octobre 2013

EUGENE VON BRUENCHENHEIN / AMERICAN BEAUTY GALERIE CHRISTIAN BERST / 18 OCTOBRE-23 NOVEMBRE

Pour la première fois en Europe dans une galerie depuis plus de 20 ans, la galerie christian berst présente une exposition monographique de l’artiste américain Eugene Von Bruenchenhein (1910-1983), du 17 octobre au 23 novembre 2013.

Grâce à une oeuvre photographique abondante, principalement des clichés de sa compagne, la renommée d’Eugene Von Bruenchenhein dépasse largement le cercle des amateurs d’art brut. On peut actuellement admirer ses tirages dans le pavillon international de la Biennale de Venise et, récemment, une pièce entière lui a été consacrée dans l’exposition «An Alternative Guide to The Universe» à la Hayward Gallery à Londres.

Eugene Von Bruenchenhein, né le 31 juillet 1910 dans l’Etat du Wisconsin (Etats-Unis), perd sa mère à l’âge de 7 ans et travaille très tôt comme boulanger, fleuriste puis épicier. De corpulence fragile, il travaille toute la journée dans l’intimité de sa cuisine et se livre dans le plus grand secret à une production artistique quasi obsessionnelle, persuadé qu’être né l’année du passage de la Comète de Halley est la preuve irréfutable que les dieux l’ont doté d’un génie artistique. «Je viens d’un autre monde», a-t-il l’habitude d’affirmer.

Il épouse en 1943 Eveline Kalke, de 10 ans sa cadette, qui devient sa muse, l’inspiratrice et le sujet, direct ou indirect, de l’ensemble de son art. Il la rebaptise du prénom de Marie. La photographie devient alors son principal mode d’expression.
Il effectue des centaines de portraits de Marie parée de différents attributs — décorations de Noël, tissus à motifs, couronnes de cuivre — dans des poses souvent érotiques, installée sur une chaise devant un décor fabriqué de toute pièce.
Marie est, tour à tour, déesse, reine, star, séductrice ou ingénue. Eugene développe ses photos dans son évier et découvre la double exposition qui leur confère une touche de surréalisme à la Man Ray. D’autres fois, il colorise les clichés à la main.

Parallèlement à cette création débridée, il réalise quelques toiles conventionnelles. Néanmoins, cette activité va prendre un essor particulier: en 1954, le développement de la bombe à hydrogène affecte profondément Eugène et marque le début d’une série de peintures expérimentales à l’huile qu’il applique avec ses mains ou des pinceaux confectionnés avec des cheveux de Marie. Enfin, Eugène Von Bruenchenhein entreprend d’exécuter des sculptures à partir d’os de poulets ou de dinde.

Son oeuvre, découverte peu après sa mort le 24 janvier 1983 (à l’âge de 72 ans), fut exposée dès septembre 1983 au musée John Michael Kohler Arts Center de l’Etat du Wisconsin. En 1997, Harald Szeemann, alors commissaire de la biennale d’art contemporain de Lyon consacrée à la figure de l’Autre, lui fait une place de choix. En 2005, l’exposition «Create and be recognized, Photography on the edge», organisée à Chicago, en plus de lui emprunter son titre, le consacre définitivement et lui offre la reconnaissance d’artistes comme Cindy Sherman. Ses clichés sont actuellement à l’honneur à la Biennale de Venise, tandis qu’une salle vient de lui être consacrée dans l’exposition «An Alternative Guide to The Universe», à la Hayward Gallery (Londres).

Publication: catalogue bilingue (fr|en) de 170 p., avec un texte de Adrian Dannatt,

Vernissage : jeudi 17 octobre 2013, de 18h à 21h

Galerie Christian Berst. Art brut Paris
Passage des Gravilliers. 10, rue Chapon Paris 3e
www.christianberst.com
Mardi-Samedi de 14 à 19 h

lundi 30 septembre 2013

Surfrider Campus : Exposition photographique Aloha Surf Photography du 04 octobre au 01 novembre à Biarritz

Surfrider Foundation Europe a le plaisir de vous accueillir du 4 octobre au 1er novembre 2013, au sein de son campus, autour de l’exposition photographique Aloha Surf Photography, créée par Nora Lemoal et Benjamin Fabre de Aloha Surf Journal.

Aloha Surf Photography est l’aboutissement de deux années de voyage au bout du monde à la recherche du cliché parfait. Tout au long de cette aventure riche en couleurs et en saveurs d’ailleurs, Nora Lemoal et Benjamin Fabre se sont évertués à souligner ce lien inébranlable qui existe entre le surf et l’environnement. Ainsi chaque cliché présenté lors de Aloha Surf Photography vous ramènera aux véritables valeurs du surf : Amour, Partage, Respect.

En achetant un cliché signé Aloha Surf Journal, vous faites l’acquisition d’un véritable morceau de la surf culture et de ses valeurs. Mais également une bonne action, puisque 10 % des bénéfices réalisés lors de l’exposition seront reversés à Surfrider Foundation Europe pour soutenir l'association dans sa démarche de sensibilisation à la protection des océans.

Réservez donc votre vendredi 4 octobre, car à partir de 18h30, c’est avec un plaisir non dissimulé que Aloha Surf Journal et Surfrider Foundation Europe vous accueilleront pour le vernissage de Aloha Surf Photography sur le Surfrider Campus de Biarritz. Venez y découvrir une sélection de photographies sur les thématiques du surf et assister à une conférence présentée par Surfrider Foundation Europe, Notox et Aloha Surf Journal baptisée "Trois niveaux d’engagement pour sauver nos océans".

Informations pratiques :

Exposition ouverte au grand public du lundi au jeudi de 15h à 18h, le vendredi de 14h à 16h30
Surfrider Campus, 33 allée du Moura, 64200 Biarritz

www.surfrider.eu
www.alohasurfjournal.com

lundi 16 septembre 2013

Exposition : Aqueducs, des chemins pour l'eau

Depuis le 13 septembre 2013, le Pavillon de l’eau accueille la nouvelle exposition d’Eau de Paris « Aqueducs, des chemins pour l’eau ». Cette exposition originale, conçue pour toute la famille, révèle tous les secrets et l’ingéniosité des aqueducs, ouvrages d’art monumentaux hérités des Romains.

Qu’est-ce qu’un aqueduc ? Quelle différence y a-t-il entre les aqueducs d’aujourd’hui et les premiers modèles conçus par les Romains ? Comment ce système permet-il de transporter l’eau sans recours à l’énergie ?

En s’appuyant sur l’exemple des ouvrages gérés par Eau de Paris, l’exposition "Aqueducs, des chemins pour l’eau" explique le fonctionnement des aqueducs anciens ou modernes, témoins de leur temps ou acteurs du nôtre. Héritée des Romains et revisitée à chaque période, cette technique d’acheminement de l’eau est paradoxalement d’une grande modernité. Les aqueducs, dont on ne soupçonne pas l’existence, sont peu visibles et transportent quotidiennement plus de la moitié de l’eau potable fournie aux Parisiens.

Ponctué d’objets et de manipes, l’exposition, plus particulièrement dédiée aux 10-14 ans, sensibilise à l’acheminement de l’eau en valorisant ses dimensions techniques, fonctionnelles, historiques et patrimoniales. À travers des aspects didactiques et ludiques, le circuit de visite dévoile un patrimoine hydraulique parisien méconnu. Entrez dans la peau d’un "dispatcheur" en réglant l’alimentation des vannes contrôlant l’arrivée d’eau potable les aqueducs, construisez votre propre aqueduc, examinez des pièces issus d’aqueducs récupérées sur des chantiers…

Autour de l’exposition : des ateliers pédagogiques pour enfants, des projections cinématographiques tout public et des visites guidées sont proposés chaque samedi.

Entrée et activités entièrement gratuites.

Pavillon de l'eau - 77 av. de Versailles 75016 Paris
Du lundi au vendredi de 10h00 à 18h00 Le samedi de 11h00 à 19h00
Ouvertures exceptionnelles : dimanches 15 septembre et 24 novembre

lundi 2 septembre 2013

L'INSTITUT FRANÇAIS PRÉSENTE DEUX EXPOSITIONS ITINÉRANTES AU GRAND PALAIS : TABLEAUX TABLES ET LUXINSIDE

11- 15 SEPTEMBRE 2013

A l'occasion de « Révélations », salon des métiers d'art et de la création qui a lieu du 11 au 15 septembre au Grand Palais, l'Institut français met à disposition deux de ses expositions itinérantes : Tableaux Tables et LuxInside.

TABLEAUX TABLES, « Les arts de la table, design et savoir-faire traditionnel »

Les arts de la table, design et savoir-faire traditionnel
Cette exposition itinérante dédiée aux arts de la table a traversé 6 pays avant de revenir en France (Espagne, Pays-Bas, Emirats Arabes Unis, Singapour, Taïwan, Vietnam). Elle valorise des collaborations entre de grandes marques de la vaisselle, de la coutellerie ou de la cristallerie françaises (comme Baccarat, Bernardaud, Christofle, Deshoulières, Ekobo, Forge de Laguiole, Ligne Roset, Sentou...), des designers célèbres et de jeunes créateurs (Philippe Starck, Jean-Charles de Castelbajac, Olivier Gagnère, Matali Crasset, Tsé & Tsé...), pour renouveler et moderniser leurs gammes. L'exposition met en scène dix tables de 60x120 cm présentées comme des tableaux thématiques évoquant différents moments de convivialité, du petit-déjeuner au souper en passant par le brunch, le pique-nique ou encore le buffet écolo :

« Nos designers français occupent une position particulière sur la scène internationale. Issus de la tradition des arts décoratifs et de l'excellence des métiers d'art, ouverts aux innovations technologiques, ils marient, avec aisance, les compétences d'hier et les projections de demain.(…) Aussi, en faisant appel à des signatures talentueuses, les fabricants hexagonaux spécialisés dans l'art de la table ont-ils fait évolué l'image un peu pompeuse rattachée, depuis des siècles, à l'art de vivre à la française. » Elisabeth Couturier, Commissaire de l'exposition, critique d'art et auteur de « Design, mode d'emploi » aux éditions Flammarion.

LUXINSIDE, « Les traces de l'Homme »

Les arts de la table, design et savoir-faire traditionnel
Après Macao, Buenos Aires et Sao Paulo, l'exposition LuxInside, voyage photographique au cœur des secrets du luxe, revient à Paris et investit le Grand Palais. Imaginée par un collectif artistique, l'exposition présente des photographies de 14 objets iconiques du luxe, passés au scanner. Ces tableaux photographiques permettent de révéler l'intérieur d'un corset Cadolle, d'une selle Hermès ou d'un escarpin Louboutin, d'un Leica ou encore d'une guitare Gibson. Cette d'expérimentation qui a duré deux ans, ce « diagnostic » d’objets du luxe, permet d’en découvrir le savoir-faire et les secrets de fabrication. Les 14 objets seront exposés sous vitrine au côté des tableaux :

- Sucrier en métal argenté Malmaison de Christofle
- Appareil photo numérique M8 de Leica
- Selle Talaris de Hermès
- Guitare électrique Les Paul custom de Gibson
- Carafe du Cognac Louis XIII
- Briquet S.T. Dupont
- Guêpière Cadolle
- Christal Saint-Louis inspiré du service Extravagance dessiné par Hilton Mc Connico
- Aspirateur sans sac de James Dyson
- Gant Nepune de Mary Beyer (et son atelier Lavabre Cadet)
- Dépolluant d’air Andrea, de Mathieu Lehanneur et David Edwards
- Escarpin de Christian Louboutin
- Luminaire en Planilum (Saint-Gobain)

« Les technologies virtuelles permettent de transpercer la carapace « cosmétique » des objets, et procéder à des incursions non invasives dans la matière. Une nouvelle opportunité de visiter les corps vivants pourrait-elle mettre en lumière les spécificités de certains objets ? C'est à partir de ce postulat que notre collectif art-science Lux Inside est né, afin de pratiquer des recherches bien réelles sur les qualités cachées d'objets de luxe. »
Laurence Picot, Commissaire de l'exposition et créatrice du collectif LuxInside.

A destination du Réseau culturel français à l'étranger, les expositions itinérantes de l'Institut français sont un concept reposant sur une large diffusion et une circulation à l'échelle mondiale. Souvent conçues en plusieurs exemplaires et aisément transportables, elles peuvent ainsi être exposées simultanément dans différentes zones géographiques. Elles sont consacrées à l'art contemporain sous toutes ses formes : « 10 ans d'art contemporain » (oeuvres encadrées), « 20 icônes du design » (exposition d'objets), « 100 X France » (photographies encadrées), « OnLab » (installation scientifique), « AJAP 2012: les albums des jeunes architectes et paysagistes »…

L'exposition LuxInside au Grand Palais bénéficie du soutien du mécène BMW Art & Culture.

Exposition du Peintre Jeanne Lorioz du 1er au 19 Octobre

Après New York, Singapore, Hong Kong, retour en France du peintre J. LORIOZ pour deux expositions.

Dans deux lieux familiers et incontournables, où la famille SFEIR lui offre une citadelle.

Un Show toujours de qualité, avec ce même mélange de touche flamande, transparente et délicatement lumineuse, et bien-sûr l'éternelle facétie des atmosphères comiques et des rondeurs récentes.

Petits et grands formats, nouveaux sujets, un peu de velouté dans ce monde brutal.

Du 1er au 19 octobre 2013
Galerie Roy SFEIR, 6 rue de Seine et Galerie SAMAGRA 52 rue Jacob. PARIS
Vernissage, Jeudi 3 octobre 2013

A propos de J. LORIOZ :
Jeanne Lorioz est née en 1954. Elle fait ses études à l'Ecole Supérieure des Arts Appliqués à Paris. Depuis 1993, elle expose dans de nombreuses galeries dans le monde, comme Opera gallery à New York, la Stephanie Hopen Fine Art Gallery à Londres ou encore la Haida Cherfan Fine Art à Beyrouth. Ses personnages ronds et ravissants semblent sincèrement se moquer de la notion de beauté des magazines ; exagérant au maximum les rondeurs de la féminité, ils en deviennent simplement touchants et terriblement magnifiques. Lassifs, dansant, seuls ou accompagnés, ses personnages nous absorbent dans un univers à la fois délicat, mélancolique avec une pointe de provocation et d'humour.

FIGURES DE THÉÂTRE 70 PHOTOGRAPHIES À LA GLOIRE DE LA SCÈNE - 8 SOIRÉES THÉÂTRALES 24 septembre - 17 novembre 2013

Laurencine Lot est photographe de théâtre depuis plus de trente ans. Avec ses Figures de théâtre, elle inscrit l'Actrice ou l'Acteur au carrefour des forces de la création. Au-delà du rôle ou du personnage, elle capte l'instant où s'exprime l'intensité d'un texte et de sa mise en scène.

« Tu es ma mémoire de théâtre » lui disait Maria Casarès. La photothèque de Laurencine Lot compte des milliers de documents précieux pour la mémoire théâtrale : certains glorifient davantage les mises en scène. D'autres, les décors, les costumes, les lumières ou l'Acteur.

Laurencine a extrait de l'ensemble ces 70 Figures. Un choix, certes partial, exigeant et très personnel, mais qui a pris en compte dans chaque cas, l'acteur lui-même, mais aussi le texte, la mise en scène et surtout le bonheur de la photographe à capter une Figure, - ce mariage réussi entre un personnage et son interprète.

Nous avons ainsi, notamment, Maria Casarès (La Mante polaire), Michel Bouquet (Le Roi se meurt), Jean Marais (Don Diègue), Jean-Claude Drouot (Le Roi Lear), Anne Alvaro (Judith de Howard Barker), Omar Porras (Simon Bolivar) Jean-Claude Durand (Dom Juan de Molière), Lambert Wilson (Ruy Blas), Jean-Paul Bordes (Machiavel), Jeanne Moreau (Lulu de Wedekind).

Et les autres...

Venez les découvrir dans leur diversité à dorothy's gallery.
Vernissage lundi 23 septembre de 16h à 21h

Contact
Dorothy Polley
dorothysgallery@gmail.com +33 (0)6 10 15 20 89 / +33 (0)1 43 57 08 51
dorothy's gallery et American Center for the Arts 27 rue Keller, 75011 Paris / M° Bastille, Voltaire
mardi au samedi 13h - 19h

Dorothy's gallery - American Center for the Arts, lieu atypique et chaleureux accueillant toutes les cultures et formes d'art. Sa démarche est sociale et politique, faisant activement entrer l'art au coeur de la vie quotidienne.

lundi 15 juillet 2013

DE L’ARCHITECTURE / DEUX EXPOSITIONS ESPACE DE L’ART CONCRET / JUSQU’AU 27 OCTOBRE

L’Espace de l’Art Concret organise deux expositions autour de l’architecture. L’exposition «Rêves d’architecture» poursuit une programmation axée cette année sur les relations entre arts plastiques et architecture.
Quant à l’exposition «Yves Klein / Claude Parent. Le Mémorial, projet d’architecture», inaugurée en mars dernier à la Donation Albers-Honegger, elle constitue une réponse à l’hommage rendu par un architecte, Claude Parent, à un artiste et ami Yves Klein.

REVES D’ARCHITECTURE
Exposition du 12 mai au 27 octobre 2013


Commissariat de l’exposition: Fabienne Fulchéri, assistée d’Alexandra Deslys

Artistes : Simon Boudvin, Vincent Ganivet, Rémy Jacquier, Bertrand Lamarche, Laurent Mareschal, Wesley Meuris, Eden Morfaux, Estefania Peñafiel Loaiza, Eve Pietruschi, Emmanuel Régent, Andrea Sala, Benjamin Sabatier, Veit Stratmann, Wilson Trouvé, Morgane Tschiember.

La figure fantasmée de l’architecte apparaît en filigrane tout au long du parcours sans que l’on puisse y associer une personnalité bien réelle. Si l’on décèle parfois des évocations des grands noms de l’architecture, tel Oscar Niemeyer à travers l’oeuvre d’Andrea Sala, des réalisations emblématiques ou des styles bien définis, cela restera à l’état de latence, avec l’idée d’une présence quasi-fantomatique.

Loin d’être une présentation des architectures utopistes, cette exposition propose de réunir des plasticiens qui intègrent dans leur démarche une réflexion sur l’architecture en reprenant dans leur travail les différentes étapes d’élaboration du projet architectural: de la conception à la réalisation, du plan à la maquette jusqu’à une possible mise en oeuvre de la construction, comme chez Veit Stratmann et Eden Morfaux qui réalisent des travaux dans l’espace urbain en jouant sur une fonctionnalité supposée, possible, mais indéterminée…

Nous découvrons au fil du parcours un ensemble «d’objets » que nous pouvons apparemment sans difficulté relier au vocabulaire de l’architecture mais les plans de Wilson Trouvé, Bertrand Lamarche ou encore Wesley Meuris nous font basculer dans une dimension fictionnelle dont la logique interne échappe aux cadres et codes établis. De même, les maquettes de Rémy Jacquier nous font pénétrer dans un processus autant plastique que mental.

Les artistes repoussent les limites du réel en explorant la force d’évocation de la notion de projet et la fragilité de son devenir. Les pliages d’Eve Pietruschi, les sculptures de Morgane Tschiember sont autant de projections, de modélisations de réalisations à venir, d’espaces à habiter dans lesquels toutes les notions d’échelle sont renversées.

Il reste donc un monde à construire à partir de l’existant, en se nourrissant de ce qu’il nous offre, de ses restes, de ses ruines comme dans le travail de Simon Boudvin ou d’Emmanuel Régent; un monde à bâtir à l’aide de matériaux solides pour tenter parfois périlleusement de sauvegarder un équilibre précaire comme chez Vincent Ganivet, ou Benjamin Sabatier ; un monde, enfin, à la limite du visible, qui apparaît dans les oeuvres de Laurent Mareschal, ou qui est sur le point de s’évanouir, que l’on tente de retenir comme dans l’oeuvre d’Estefanía Peñafiel Loaiza.
Un rêve d’architecture…

YVES KLEIN / CLAUDE PARENT
Le Mémorial. Projet d’architecture
Jusqu’au 27 octobre 2013

Commissariat : Fabienne Fulchéri et Eric De Backer, assistés de Claire Spada

A travers une sélection de dessins originaux et la présentation de la maquette du projet de «Mémorial» dédié à Yves Klein, l’exposition rend compte de la collaboration pionnière et intense entre l’artiste et l’architecte et du projet architectural que Claude Parent a conçu peu de temps après la disparition d’Yves Klein, à la demande de sa mère Marie Raymond et de son épouse Rotraut.

La collaboration avec les créateurs de son temps, artistes, architectes, designers, photographes et cinéastes a très souvent rythmé l’oeuvre d’Yves Klein et revient régulièrement dans ses écrits. De son côté, Claude Parent a revendiqué pour sa création l’importance primordiale des rencontres et compagnonnages successifs. Les duos formés avec Ionel Schein, André Bloc, et Paul Virillo en témoignent, marquant l’actualité architecturale et intellectuelle des années 50 et 60.

Cette exposition est l’occasion de célébrer cette rencontre entre Klein et Parent, qui ont su dépasser largement la simple collaboration technique. Car si Claude Parent a collaboré avec de nombreux artistes, dans le cas d’Yves Klein il s’agit d’un don sans réserve de son talent, d’un don non critique. Claude Parent s’est volontairement immergé dans l’univers d’Yves le Monochrome, il s’est mis au service d’une entreprise de retranscription picturale de ses idées : c’est une collaboration asymétrique où l’artiste conçoit et l’architecte dessine et peint.
Après la mort d’Yves Klein, par delà les réminiscences attendues d’une conception partagée de l’espace, Claude Parent a prolongé cette collaboration unique avec un projet de monument qui vise, selon ses termes, «à une interprétation architecturale de la pensée de Klein dans ce qu’elle propose de plus fondamental». La réalisation de ce projet est plus que jamais d’actualité, à mesure que s’approfondit la connaissance et s’accroît la reconnaissance de l’oeuvre de Klein comme celle de Parent.

Espace de l’Art Concret
Château de Mouans. F06370 Mouans-Sartoux
T. 04 93 75 71 50 / F. 04 93 75 88 88
site : www.espacedelartconcret.fr

Horaires
Hiver (1er sept.-30 juin) : Mercredi à Dimanche, 12h-18h (attention au 1er sept. 2013: 13h-18h)
Eté (1er juillet-31 août) : tous les jours, 11h à 19h
Fermé le 25 déc. et 1er janv.

jeudi 13 juin 2013

JEAN-BAPTISTE GANNE / GÉLÉM, GÉLÉM MUSÉE NATIONAL PABLO PICASSO / VALLAURIS / 09 JUIN-07 OCT

La pratique artistique de Jean-Baptiste Ganne n’est pas définissable en un seul vocable car non seulement l’artiste manie plus d’un outil: la peinture, la photographie, l’installation, la vidéo, la performance, etc., mais aussi parce que son oeuvre s’ouvre à de nombreux domaines de la praxis humaine.

Délibérément axé vers le social et le politique et riche d’une réflexion qu’ont approfondie maintes lectures, l’oeuvre de Ganne se construit dans un rapport étroit avec les données de la culture urbaine contemporaine. Fin observateur des gestes, des mots, des traces perçus et captés tout au long de ses cheminements quotidiens, l’artiste sait restituer un sens nouveau et transgressif aux éléments appréhendés.

À l’usure qui affecte tant notre regard si pesamment sollicité, Ganne oppose une relecture vivifiante, qu’une pratique nouvelle et originale du détournement rend très efficace.

La proposition que nous faisons à l’artiste d’investir l’espace du musée national Pablo Picasso à Vallauris sera une occasion nouvelle de rendre compte de l’acuité de son regard sur le monde et de sa capacité à traduire plastiquement les événements qui le composent.

Gélém, Gélém («J’ai marché, J’ai marché», en langue romani) est une installation sonore en hommage au peuple rom.

Exposition organisée par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes

MUSEE NATIONAL PABLO PICASSO, LA GUERRE ET LA PAIX
Place de la Libération
06220 Vallauris, France
www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr

jeudi 6 juin 2013

« Keith Haring and Friends »

Exposition du 28 juin au 31 juillet 2013
Et du 3 au 21 septembre 2013*


Après une première exposition consacrée en 2011 à Keith Haring, la Galerie Taglialatella rend hommage pour la deuxième fois au père du « Radiant Baby », artiste phare de la galerie, avec une nouvelle exposition intitulée « Keith Haring & Friends ».

Cette exposition se veut, dans une dimension plus confidentielle, complémentaire à l’importante rétrospective consacrée actuellement à l’artiste au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris portant sur l’axe politique de sa démarche. La Galerie Taglialatella a une ambition, celle de plonger le spectateur dans l’univers des années 80 à New York et de regrouper autour de l’Œuvre de Keith Haring, certaines pièces de ses contemporains et amis comme Andy Warhol, Jean-Michel Basquiat ou encore Kenny Scharf. Le souhait est de faire la part belle à la dimension accessible de sa démarche avec la présentation de subway drawings, d’éditions sur papier et de dessins, tous représentatifs de son univers pop, et de souligner les points communs avec ses contemporains. En effet, tous ces artistes et amis, mus par une énergie inépuisable et une insatiable curiosité, ont déployé leurs œuvres dans le New York des années 1980 et ont créé, dans la lignée de la démarche de Warhol leur père spirituel, une connexion entre le milieu de l’art contemporain et celui de la culture populaire (notamment par le biais de lieux d’échanges et du graffiti).

« L’art est pour tous »

Keith Haring peint, dessine et sculpte avec des matériaux peu traditionnels. Sa préoccupation première est de rendre l’art accessible, par l’expression, par le support, par les moyens utilisés, il investit notamment les espaces publicitaires vacants des stations de métro avec ses fameux Subway Drawings.[1] “Le public a droit à de l’art. Le public a été ignoré par la plupart des artistes contemporains. Le public a besoin d’art, et il est de la responsabilité de l’ «artiste autoproclamé» de comprendre que le public a besoin d’art, et de ne pas faire de l’art bourgeois pour quelques-uns seulement, tout en ignorant la masse. L’art est pour tous ». Keith Haring, Journals op. cit. p.17

Comme ceux de Keith Haring, les travaux de Scharf ou de Basquiat s’intéressent à la vie sous toutes ses formes. Si au premier regard leurs œuvres semblent enfantines et naïves, elles regorgent en réalité de symboles et de messages profonds. Derrière leur aspect éclatant, les œuvres de Keith Haring comme celles de Scharf ou de Basquiat invitent leurs contemporains à la réflexion. En utilisant une imagerie facilement identifiable, ces artistes dépassent la simple représentation, ils bousculent la convention et encouragent la sensibilité du spectateur. Par le biais des symboles de la culture populaire, ils ont su créer un art mêlant à la fois humour et enthousiasme, force et angoisse, Keith Haring et ses « friends » sont des artistes ancrés dans la réalité.

La galerie Taglialatella, fondée et dirigée par Nadège Buffe et Paul-Gabriel Sauvage est l’unique galerie française spécialisée en Pop Art à proposer une collection aussi importante tant par la rareté des artistes proposés que par la diversité de sa sélection: Andy Warhol, Keith Haring, Tom Wesselmann, Jim Dine ou encore Jean-Michel Basquiat, Robert Indiana, Mel Ramos, Burton Morris, Russell Young … Forte d’une collection muséale permanente de plus de 500 œuvres, la Galerie Taglialatella constitue la référence en Pop Art en Europe et en Amérique de Nord.

*ouvert en août sur RDV

jeudi 30 mai 2013

Rendez-vous au jardin de la villa des Brises

©Christine Fontaine
Le Parc National de La Réunion organise le dimanche 2 juin 2013 avec la collaboration d'Isabelle HOARAU, l'association Jardin créole et le photographe Laurent GUILLOTIN, le lancement de l'exposition de photographies intitulée «Jardins créoles du Sud Sauvage». Cette visite vous permettra de découvrir le jardin de la villa des Brises, au cœur de Manapany, qui abrite les locaux du Secteur Sud, de l'établissement.

Programme de la manifestation :

Dimanche 2 juin 2013

· Exposition de photographies «Jardins créoles du Sud Sauvage»

A partir de 9h30 :
visite du jardin et de la villa des Brises avec François Le Jardinier, de l'association Jardin créole.

A 14h30 :
rencontre et débat avec Isabelle Hoarau, auteur de l'ouvrage « l'art du jardin créole», sur le thème du jardin créole, des plantes rituelles et des traditions.

Lieu de l'évènement :

Antenne sud du Parc National de La Réunion
La villa des Brises - 96 rue Maxime Payet - Manapany les Bas - 97429 PETITE-ILE

Venez nombreux, amoureux de jardins et de nature.

Réservation :

Secteur sud du Parc national
contact-sud@reunion-parcnational.fr - Tél : 0262 58 02 6

lundi 27 mai 2013

L'art de Rosanjin, Génie de la cuisine japonaise du 3 juillet au 9 septembre

L'exposition est organisée par le musée des arts asiatiques Guimet, l'Agence des affaires culturelles du Japon et le Comité d'organisation Klee Inc. Sous le patronage du Ministère Français de la Culture et de la Communication, du Ministère japonais de l'agriculture, des Forêts et de la Pêche et de l'Ambassade du Japon en France

Avec le mécénat de Kikkoman Corporation et All Nippon Airways Co.,Ltd.

En ouverture de la Saison japonaise, le musée Guimet a choisi de présenter une exposition consacrée à Rosanjin Kitaôji, génie de la cuisine japonaise. Il s'agira pour le public de découvrir un moment essentiel de l'évolution de l'art culinaire japonais au début du XXe siècle dont les innovations depuis n'ont cessé d'inspirer les artistes dans tous les domaines des arts de la table. L'art de Rosanjin demeure résolument actuel par beaucoup d'aspects et de dialogues même avec certaines recherches dans le domaine de la gastronomie française contemporaine.

Rosanjin, l'inventeur de la gastronomie au Japon, le « bi-shoku » ou l'esthétique du manger, redonne vie au concept du « beau autour de la table ». A la fois céramiste, artiste laqueur, calligraphe et peintre, il fut aussi essayiste et déclare à ce titre dans La voie du goût de Rosanjin : « La cuisine, tout en prenant comme matière la nature et en satisfaisant le désir le plus primitif des êtres humains, sublime ce savoir-faire au niveau de l'art. ».
Dans l'esprit de « l'art total » prôné par Rosanjin dans son restaurant mythique « Le Club des Gourmets », où se jouait devant chaque convive une pièce éphémère, les visiteurs pourront vivre une expérience culinaire et esthétique semblable à celle vécue par les heureux clients des restaurants de l'artiste. Les œuvres seront placées dans des espaces dédiés, où seront projetées des vidéos de quatre grands chefs officiant chacun dans un style différent, dans le domaine de la haute cuisine traditionnelle.

Dans la lignée créatrice de Rosanjin, l'exposition soulignera comment chaque récipient relatif à la cérémonie du thé ou à la dégustation de mets délicats, est pensé dans sa forme, sa texture et son décor, au gré des principes esthétiques d'harmonie avec la nature environnante et entre les convives pour un partage simultané de la beauté et de l'élégante simplicité.

A travers l'œuvre protéiforme de Rosanjin, le musée Guimet donnera ainsi un aperçu du vaste paysage gastronomique et du monde si riche de la céramique du « pays au soleil levant ». Cette exposition marquera la première rétrospective en France de l'œuvre d'un artiste de talent, grâce à des prêts importants consentis par les musées nationaux d'art moderne de Kyoto et de Tokyo, et du musée de Setagaya.

Informations pratiques

Musée Guimet : 6, place d'Iéna, 75116 Paris ;
Tel : 01 56 52 53 00

Galeries du Panthéon bouddhique :
19, avenue d'Iéna, 75116 Paris
Tel : 01 56 52 53 00

Musée d'Ennery
59, avenue Foch, 75116 Paris

Autour de l'exposition, tarifs, informations pratiques, et horaires : www.guimet.fr

Exposition hommage à Marie Rouanet et Yves Rouquette

Du 28 mai au 15 septembre 2013, le Musée des Beaux-Arts, l'Hôtel Fabrégat et le Musée du Biterrois proposent une exposition en hommage à Marie Rouanet et Yves Rouquette, deux noms qui ont marqué l'histoire biterroise du XXe siècle.

 Si leur engagement pour la défense de la langue occitane n'est inconnu de personne, on connaît moins leur attachement à promouvoir la culture biterroise à travers les figures d'Injalbert, la légende de Saint Aphrodise et la culture populaire en général.

L'exposition retracera les moments de complicité poétique et artistique d'Yves Rouquette et Marie Rouanet au long de ces dernières décennies dans une mise en scène de leur Musée idéal : Pierre François, Claude Abad, Patrick Divaret, René Biosca et Géraldine Garçon pour la peinture, Claude Baillon maître verrier, Serge Pey pour la poésie, le Clemencic Consort pour la musique, Jean-Claude Martinez pour la photographie.

Afin d'affirmer la transversalité et la complémentarité des collections et des objets qui témoignent de cette culture, l'exposition se tiendra dans les espaces des deux Musées de Béziers : le Musée du Biterrois et le Musée des Beaux-Arts.exposition en collaboration avec le CIRDOC.

Vernissage le jeudi 6 juin à 18h30 au Musée du Biterrois

Pour en savoir plus :
Une « charadissa, Quand le local imprègne la vie artistique » est organisée dans le cadre de Fèsta d'oc le jeudi 11 juillet à 18h30 au Cloître de Saint Nazaire - gratuit A pas de dos avec Bernadette Boucher, Camille Simeray et Dominique Lautré
A travers des extraits d'oeuvres de Marie Rouanet et d'Yves Rouquette, un pas de deux littéraire et musical entre ville et campagne sur le chemin de la création.

Renseignement : Musée du Biterrois- Rampe du 96eme – Caserne Saint Jacques - 04 67 36 81 61
Musée des Beaux-Arts, Hôtel Fabrégat – Place de la Révolution - 04 67 28 38 78
www.ville-beziers.fr

mercredi 24 avril 2013

GISANTS. Photographies d'Antoine Schneck au monastère royal de Brou

© Antoine Schneck.
À l'occasion du 500e anniversaire de la pose de la première pierre de l'église de Brou, le monastère royal de Brou a souhaité donner à voir les gisants de Marguerite d'Autriche et de Philibert le Beau comme personne ne les avait jamais vu, grâce au travail d'Antoine Schneck. Du 12 juillet au 29 septembre 2013, prendront magistralement place dans la nef de l'église des tirages photographiques monumentaux des gisants de la fondatrice du monastère et son époux, accompagnés de sibylles et de plusieurs statues de leurs tombeaux.

Antoine Schneck est un photographe rompu à l'art du portrait. Il a notamment réalisé plusieurs séries en Afrique, Inde et Chine, a exposé au Musée de la chasse et de la nature des portraits de chiens de personnalités, et s'attelle en 2011, pour le Centre des monuments nationaux, aux gisants royaux de la basilique Saint-Denis.

La technique et le parti pris sont uniques : la prise de vue est frontale, les visages détourés sur fond noir, les ombres absentes. Le résultat n'est pourtant que poésie. Antoine Schneck parvient à donner une âme aux gisants, et une emphase au moindre détail flottant sur ce fond abyssal. Et Pierre Pachet de préciser à propos des gisants de Saint-Denis : « [Antoine Schneck] cherche à atteindre et à nous offrir la réalité humaine et matérielle qui fut, et qui vit encore derrière les gisants. Pas une leçon d'histoire de plus, mais proprement une remontée à travers l'épaisseur du temps : une remontée des corps, des visages et de la matière depuis la profondeur du temps [...] ». Il était donc nécessaire et logique qu'il puisse réaliser ce travail sur les gisants du chœur de l'église de Brou.

C'est peu avant la protection des tombeaux, perché au dessus des gisants, qu'Antoine Schneck fixe son objectif sur Marguerite d'Autriche, Philibert le Beau et Marguerite de Bourbon. Des sibylles et quelques statues retiennent également son attention. C'est avec ce regard renouvelé, dans une écriture résolument moderne, qu'il fixe la sculpture funéraire de l'église de Brou.

Le tirage monumental de ces photos, plus de 2 mètres de hauteur, ouvre un dialogue remarquable avec le monument.

En échos, et afin d'inscrire les gisants de Brou dans le continuité de l'art funéraire médiéval, sont exposés dans les galeries du 2e cloître les photos des gisants royaux de la basilique Saint-Denis, réalisés par Antoine Schneck en 2011. C'est une rencontre posthume qui s'instaure alors entre les rois de France et la maison de Savoie !

Monastère royal de Brou, 63, boulevard de Brou, 01000 Bourg-en-Bresse
Jusqu'au 31 mars : de 9h à 12h, et de 14h à 17h
et à partir du 1er avril, de 9h à 12h30, et de 14h à 18h
Tel : 04 74 22 83 83 / Fax : 04 74 24 76 70
www.bourgenbresse.fr / www.brou.monuments-nationaux.fr

mardi 23 avril 2013

Exposition et Vernissage de Gérard Malanga @ 3.14 CANNES

Le 3.14 CANNES vous invite à découvrir une exposition exceptionnelle de Gérard MALANGA, figure emblématique de la Factory d'Andy Warhol, du 2 mai au 30 juin.

Natif du Bronx, c'est en 1963 que Charles Henri Ford présente le jeune Gerard Malanga, alors âgé de 20 ans au « prince du pop art », Andy Warhol. Embauché au départ à la Factory pour la conception des sérigraphies, il devient très vite l'archétype de la superstar Warholienne.
Au cours de ces années, Andy Warhol assisté de Gerard Malanga réalise de nombreuses œuvres majeures du Pop Art.

En partenariat avec la Galerie Mons, c'est avec grand plaisir que le 3.14 CANNES reçoit ce véritable témoignage de la scène underground New Yorkaise des années 60.

En l'honneur de cet événement, un vernissage est organisé au 3.14 CANNES, le jeudi 2 mai de 18h30 à 21h.
Pour vous faire découvrir tout l'univers musical de ces années là, Romain Inconito et Arnaud Maguet animent la soirée.

Dès 21h, le DJ cannois Thomas Dusseune poursuit la soirée au Club du 3.14 CANNES jusqu'à 2h.

Informations et Réservations : 04 92 99 72 00

3.14 CANNES
5 rue Einesy
06400 CANNES
04.92.99.72.00

jeudi 18 avril 2013

« Alice au pays de l’opéra » - Exposition estivale du 9 juillet au 1er septembre 2013 - Grand-Théâtre - Bordeaux

L’exposition estivale de l’Opéra National de Bordeaux au Grand-Théâtre
Le monde de l’opéra et l’oeuvre de Lewis Carroll ont en partage le merveilleux et le fantastique. De ces univers associés est née une exposition conçue par Giulio Achilli – Conseiller technique et de productions à l’Opéra National de Bordeaux- présentée au Grand-Théâtre du 9 juillet au 1er septembre 2013.
Les personnages d’Alice au Pays des merveilles - des animaux incarnant les défauts humains – sont tout d’arrogance, de vanité, de superficialité, d’égoïsme et de stupidité… caractères que l’on croise fréquemment au détour des livrets d’opéra et des pièces qui les ont parfois inspirés.

Traversée du miroir, décors et dilatation du temps
Cette comparaison entre l’univers d’Alice et celui de l’opéra trouve un second prolongement, là où – en montrant les deux côtés du miroir d’Alice - l’imagination de Lewis Carroll anticipait la théorie de la relativité et les performances techniques des décors contemporains d’opéra.

Le Grand-Théâtre totalement métamorphosé
Mettant en scène salons et vestibules, présentée dans le hall et dans la grande salle, l’exposition interprète l’univers de ce conte fantastique, et rend hommage au lapin blanc, fil rouge de l’oeuvre de Lewis Carroll. Le grand escalier lui est dédié. Au travers des tableaux successifs qui jalonnent l’exposition, les visiteurs croiseront la vie de l’auteur anglais, les ouvrages théâtraux et les films sur Alice. Et les tutus deviennent des pions de tulle sur l’échiquier géant d’Alice, le « chat qui sourit » se cramponne au plafond d’un foyer d’opéra. Tout un monde à l’envers ouvre la voie vers un labyrinthe de costumes, une grotte magique sans fin et une tea-party réunissant à la même table de grands compositeurs …mais également une salle d’écrans pour « lire » les romans photos des opéras et des ballets, la restitution sonore de tous les bruits de plateau plongeant les visiteurs dans l’ambiance qui entoure la création des productions d’opéra.

Ouverte du lundi au samedi de 12h à 18h30 (sauf le 15 août) – 1er septembre : journée gratuite

Tarifs : plein tarif : 5 € - Groupes de plus de 10 personnes : 3 € - Jeunes -26 ans : 3 € - demandeur d'emploi : 3 € - moins de12 ans : gratuit

Renseignements : 05.56.00.85.95 - www.opera-bordeaux.com

Grand-Théâtre - Place de la Comédie – Bordeaux
Du mardi au samedi de 13h à 18h30

lundi 15 avril 2013

Au-delà des regards - du 27 avril au 18 juin - Le studio prisme vous propose une exposition photographique de Louise LORTHE

C'est à mon retour du Mali, dans l'ombre et le silence du labo photo, que j'ai compris que mon périple africain n'avait eu d'autre but que de me conduire vers les gens. "Malgré moi", en quelque sorte, j'ai accumulé ces dizaines de portraits d'hommes et de femmes m'offrant leurs regards. Et, chaque fois, leur confiance avait été si forte qu'ils avaient volontiers arrêté leur activité pour poser, comme pour me dire : "Allez, prends ! Je te donne. Tu vois, c'est tout simple."
Aujourd'hui, je les en remercie.
- Louise Lorthe, janvier 2013.

Quelques mots sur l'artiste

Elle a à coeur, à travers son travail, d'aller au plus près de l'humain en tentant de révéler la sincérité, la simplicité et la complexité des êtres et de leur environnement. L'écriture l'accompagne aussi dans cette itinérance photographique ainsi qu'un travail avec des modèles. À ses yeux, l'argentique permet une photographie d'une grande sincérité, mais parce que cette technique a besoin de temps, elle se nourrit aussi de mystère et de surprise. Elle a adopté ce parti-pris technique, et privilégie cet engagement artistique parce que ce sont eux qui s'accordent le mieux avec sa vision des êtres et de la vie.

Galerie du studio prisme

MARDI / MERCREDI DE 11H À 17H & DU JEUDI AU SAMEDI DE 14H À 19H
04 30 38 40 92 / www.studioprisme.com

20 FAUBOURG DU SOLEIL - 30100 ALÈS

mercredi 10 avril 2013

Exposition André Utter organisée par l'association Utrillo du 13 avril au 17 mai à Pierrefitte-sur-Seine

L’Association Maurice Utrillo présente avec le soutien de la Ville de Pierrefitte-sur-Seine une exposition André Utter, mari de Suzanne Valadon et beau-père de Maurice Utrillo, du 13 avril au 17 mai 2013, Espace Culturel Utrillo.

L’Association Maurice Utrillo présente avec le soutien de la Ville de Pierrefitte-sur-Seine une exposition André Utter, mari de Suzanne Valadon et beau-père de Maurice Utrillo. Seront présentées 28 oeuvres de l’artiste.

Exposition du 13 avril au 17 mai 2013 à l'Espace Culturel Utrillo, Place Jean-Jaurès à Pierrefitte-sur-Seine. Le vernissage aura lieu le 12 avril 2013 à 17 h 30.

lundi 8 avril 2013

Dessine-moi l'Afrique École d'art au village, l'exposition 12 avril - 2 juin 2013

À la croisée entre dessin et photographie, Dessine-moi l'Afrique est une exposition d'ampleur, à la portée internationale, éducative, culturelle, artistique et humanitaire.

Réalisée dans 15 pays d'Afrique et en France, auprès de milliers d'enfants bénéficiaires, elle célèbre dans toute sa splendeur la créativité de l'Afrique, celle de l'enfance, son incroyable liberté et la valeur du lien entre les pays du monde entier.

Les artistes Associés de l'Association École d'art au village (Edaav), plasticiens, peintres, photographes et architectes, subliment l'œuvre enfantine et donnent naissance à de véritables œuvres d'art, exposées pour la première fois à dorothy's gallery.

L'exposition est accompagnée d'un programme de soirées culturelles : concerts, projections, conférences... avec la partici-pation de la communauté africaine et afro-américaine de Paris.

Programme à suivre sur www.dorothysgallery.com

vendredi 5 avril 2013

Terminus la Mer !

Terminus la Mer ! L'exposition, dévoile pour la 1re fois au public, les affiches publicitaires des compagnies privées de chemin de fer du Nord et de l'Ouest de 1889 à 1950 à destination des « belles côtières » : Deauville, Cabourg, Honfleur, Le Touquet, Dinard, le Havre...

Cette exposition originale retrace les étapes de l'essor balnéaire avec pour fil conducteur le chemin de fer. « 20 trains par jour dans les deux sens ! » « Train de plaisir à marche rapide ! » « Cabourg à 5h11 minutes » les slogans d'un autre temps amusent, font sourire, la nostalgie n'est pas loin...

Faire rêver et informer tel est le propos de Terminus la Mer !

Exposition du 31 Mars au 1er Septembre :
A L'Orangerie sud du Château d'Auvers-sur-Oise
www.chateau-auvers.fr

jeudi 4 avril 2013

Le Château d'Issan présente à l'occasion de Vinexpo 2013, « D'ici & d'ailleurs »

Exposition exceptionnelle de Leng Hong du 3 juin au 26 juillet 2013

 A l'occasion de Vinexpo 2013, Emmanuel et Virginie Cruse ont souhaité accueillir au Château d'Issan, une exposition exceptionnelle. Carte blanche a été donnée à l'association Escales, des Artistes et Bordeaux pour imaginer leur exposition d'été. Les œuvres peintes de l'artiste chinois Leng Hong prendront possession du chais des festivals du château.

 Le Château d'Issan accueillera une vingtaine d'œuvres inédites du peintre qui fut dans les années 1980, l'un des fers de lance de la nouvelle vague de l'art chinois.

 Les œuvres de l'artiste qui font savamment dialoguer passé et présent entreront en résonnance avec l'histoire de cet écrin exceptionnel.

mercredi 27 mars 2013

Exposition « Le Jour des Corneilles »

GOBELINS, l'école de l'image accueille, du 8 avril au 31 mai 2013, l'exposition « Le Jour des Corneilles » construite autour du film d'animation éponyme produit par Finalement Production et réalisé par Jean-Christophe Dessaint, ancien élève de GOBELINS, l'école de l'image.

Adapté de l'œuvre de Jean-François Beauchemin, « Le Jour des Corneilles » est le fruit d'une étroite collaboration entre le producteur William Picot, la scénariste Amandine Taffin et le réalisateur Jean-Christophe Dessaint.

Si le film est remarquable pour la cohérence de son écriture et sa mise en en scène, il est l'est aussi pour son univers visuel. Les décors ont fait l'objet d'un traitement pictural où le rendu de la lumière tient une place importante. Le choix du fusain, les contrastes optiques entre les couleurs suggèrent les différentes atmosphères des paysages du film. Une attention toute particulière a également été portée aux personnages graphiques dont l'animation peut aller du réalisme au cartoon.

L'exposition retrace les différentes étapes de la conception et de la réalisation du film d'animation « Le Jour des Corneilles » au travers d'une trentaine de panneaux : croquis, design de personnages, études décors, recherches décors, storyboards, layouts décors, décors de production, lines up couleur, colorscripts, images finales...

Une conférence-rencontre animée par le réalisateur Jean-Christophe Dessaint et le directeur artistique Patrice Suau aura lieu le mardi 9 avril 2013. Sur invitation.

Exposition du 8 avril au 31 mai 2013
Du lundi au vendredi, de 10 heures à 18 heures
GOBELINS, l'école de l'image
73, bd Saint-Marcel - 75013 Paris

LI CHEN / PAD PARIS / STAND 17 GALERIE MINET-MERENDA / 27 MARS-01 AVRIL

La galerie Minet-Merenda, spécialisée dans les antiquités d’art et l’art contemporain asiatiques, participe au PAD PARIS du 27 mars au 1er avril 2013, aux TUILERIES, STAND 17.

Elle expose six sculptures inédites en France de l’artiste taïwanais Li Chen. Inspirées de la statuaire bouddhiste traditionnelle et des principes de la philosophie taoïste, ses oeuvres expriment une nouvelle spiritualité orientale. Figure majeure de l’art contemporain en Asie, Li Chen est classé 61e des plus grands artistes mondiaux par Artprice en 2012.

Les sculptures de Li Chen seront présentées dans un esprit conjuguant l’ancien et le moderne aux côtés de pièces exceptionnelles originaires de Chine et du Japon: coffre, paravent et painting table.

Depuis plus d’un quart de siècle, Annie Minet et son époux Luc Merenda voyagent à travers l’Asie à la recherche de pièces rares, originales ou contemporaines. Ils sont des figures incontournables de l’art asiatique et ont su introduire dans les collections françaises le savoir-vivre asiatique en le faisant cohabiter avec l’art occidental, principalement l’Art déco mais aussi l’art moderne. Installés à Thoiry, à proximité de Paris, ils font visiter leur showroom tous les jours sur rendez-vous.

Annie Minet et Luc Merenda co-organisent avec Asia Art Center une exposition culturelle Place Vendôme de 12 sculptures monumentales de l’artiste Li Chen, présentées pour la première fois en France en septembre 2013.

INFORMATIONS PRATIQUES Le PAD (Paris Art+Design)
Événement fondateur pour les amateurs et collectionneurs internationaux d’art et de design, le PAD accueille au sein du jardin des Tuileries une sélection toujours plus exigeante de galeries. Depuis 17 ans, le PAD réinvente le cabinet d’amateur et l’éclectisme. Chaque édition évolue pour faire naître des dialogues inédits entre l’art moderne, le design historique et contemporain.
PARIS 1ER. TUILERIES. Esplanade des Feuillants. 234, rue de Rivoli. METRO Tuileries. STAND 17

Galerie Minet-Merenda 6, rue des Vignettes. 78770 Thoiry
+33 1 30 88 54 55 // +33 6 09 32 67 57
contact@asie-antiquites.com // www.asie-antiquites.com

vendredi 22 mars 2013

GUILLAUME LEBELLE / PAN JUSQU’AU 11 MAI / GALERIE CHRISTOPHE GAILLARD

Dans sa deuxième exposition personnelle à la galerie Christophe Gaillard, Guillaume Lebelle présente pour la première fois deux sculptures et une série de 4 photographies, aux côtés de grandes toiles et de grands collages.
En presque dix années, soit depuis sa dernière exposition à la Galerie Jean Fournier en 2004, Guillaume Lebelle n’a que rarement présenté son travail. Sa première exposition personnelle à la Galerie Christophe Gaillard date de 2010, et l’exposition de ses dessins a eu lieu en 2007, à l’occasion de l’hommage rendu à Jean Fournier au Musée Fabre à Montpellier.
Ce repli a permis à Guillaume Lebelle d’explorer, plus librement sans doute, différentes directions, sous un mode expérimental.

«Guillaume Lebelle fait entrer le monde dans sa peinture par des chemins troubles et indicibles, dont il ne cherche pas à maitriser les effets. Peut-être aime-t-il se perdre à lire dans les librairies au gré de hasards choisis à cause de cela? Nonobstant une culture littéraire solide, qui dessine une cartographie incluant aussi bien Nicolas Gogol, Christophe Tarkos et Andrea Zanzotto, ici évoqués dans certains titres des tableaux, il aime à se laisser saisir par la perplexité face à une langue qu’il ne connait pas, à l’image des calligraphies chinoises. Et quelle meilleure définition de l’abstraction que cette perplexité-là. Le tableau comme caisse de résonance où se donnent rendez-vous des sources qui n’étaient pas faites pour se rencontrer (comme certaines sonates de Haydn au montage imprévisible)».
Extrait du texte du critique et commissaire d’exposition Pedro Morais

«A voir le travail de Guillaume Lebelle, on a le sentiment presque physique d’un flirt; chaque centimètre de peau, chaque pli, chaque grain, cicatrice, aspérité et commissure est abordé par une alternance de retenue et de voracité impudique. L’artiste semble s’engager sur la toile du bout des doigts ; ne faisant que les effleurer, les caresser, tracer de ses ongles des chemins de rigole où le fluide de la peinture se déverse, ravine et serpente pour devenir tâches et traits de couleur. Il empoigne petits et grands formats avec précision, entretenant avec eux une relation parfois tumultueuse, qui pourrait passer pour de la manie, mais qui est toujours entière et fine». Extrait du texte du critique Benoît Blanchard sur l’exposition «Pan».

GUILLAUME LEBELLE
Né en 1972, il est diplômé de l’école nationale supérieure des beaux-arts de Paris.

LA GALERIE CHRISTOPHE GAILLARD
Située dans le quartier du Marais à Paris, la Galerie Christophe Gaillard soutient une nouvelle génération d’artistes contemporains remarqués par la critique: Hélène Delprat, Thibault Hazelzet, Fabian Knecht, Isabelle Le Minh... Elle a notamment révélé l’artiste japonaise Chiharu Shiota, dont elle a organisé les premières expositions personnelles en France.
La galerie travaille également à mieux faire connaître des artistes avant-gardistes des années 1960, tels Daniel Pommereulle, dont elle représente l’estate, Arnulf Rainer ou Tetsumi Kudo.

La Galerie Christophe Gaillard a participé en 2012 aux Foires Internationales: Artissima Turin, ABC Berlin et Paris Photo.

La Galerie Christophe Gaillard présentera Guillaume Lebelle à Art Paris au Grand Palais du 28 mars au 1er avril (stand C12)
Artistes présentés: Véronique Boudier, Hélène Delprat, Pierre Dmitrienko, Thibault Hazelzet, Knap Kassia, Fabian Knecht, Guillaume Lebelle, Daniel Pommereulle, Arnulf Rainer.

Galerie Christophe Gaillard. 12, rue de Thorigny. 75003 Paris +33 1 42 78 49 16 / www.galeriegaillard.com

jeudi 21 mars 2013

Reminder : TONIGHT "Rock" Exhibition / Warhol - Young

© Russell YoungThe Who, 2008, Acrylic paint screen print on canvas
© Courtesy Galerie Taglialatella
Avec l’exposition « Rock », la galerie Taglialatella se place en observateur des relations qui ont pu exister entre Pop Art et rock’n’roll et dévoile une série d’œuvres emblématiques du maître du Pop Art : Andy Warhol et de l’un de ses dignes disciples contemporains : l’artiste britannique Russell Young.
La galerie accorde également une attention particulière aux célèbres pochettes de disques d’Andy Warhol.

Chacune de ces œuvres présentées témoigne de la représentation artistique de l’un des genres musicaux les plus emblématiques de la seconde moitié du XXe siècle à travers l’un des courants artistiques non moins emblématiques de cette même période : le Pop Art.
Car si les deux courants apparaissent sensiblement au même moment – fin des années 1950, début des années 1960 – sans que l’on sache exactement dans quel ordre et se mêlent parfois, le Pop Art n’a, au départ, rien en commun avec le rock, trop hésitant et imprécis pour servir de support à la représentation artistique. Même l’Elvis de Warhol (1964) représentant le chanteur en cowboy a d’ailleurs plus à voir avec le cinéma qu’avec le rock.

En effet, le phénomène de Rock Star est assez éloigné des préoccupations et inspirations majeures des artistes de Pop Art de façon générale. La Rock Star demeure moins symbolique que les objets du quotidien révélateurs d’une consommation de masse et incarne moins de docilité que les icônes glamour que sont Marilyn Monroe ou Liz Taylor. En revanche l’extraordinaire pouvoir qu’a le rock de métamorphoser en un temps limité de bons garçons en super Rock Star, stimule particulièrement l’intérêt d’Andy Warhol.

L’exposition « Rock » présente des œuvres qui témoignent d’une époque particulière, aussi diverses par la variété de leurs styles que fascinantes par leur capacité attractive. Elle offre au public l’opportunité de pénétrer dans cette multitude d’images détonantes et addictives en conciliant à la fois émotion, connaissance et pure contemplation esthétique.

Par ce choix, la galerie souhaite se pencher sur un aspect commun aux deux courants. En effet, Rock et Pop Art ont été et sont encore aujourd’hui considérés comme le véhicule spécifique d’une contre-culture. Le premier a été porté par une jeunesse occidentale trop à l’étroit dans le carcan moral, politique et culturel de ses aînés allant même jusqu’à provoquer un mouvement de rejet de la bonne société américaine. Le deuxième symbolise pour sa part une stigmatisation et une dénonciation de la culture populaire, notamment de la consommation de masse.

L’exposition rend hommage aux légendes du rock des années 1960 aux années 1980 et restitue la fougue et l’énergie bouillonnante de ces musiciens qui ont bâti l’histoire de cette musique. Elle fait revivre l’ambiance, la sueur, l’émotion et les guitares volubiles de ces scènes de concert mythiques et donne au rock et ses acteurs un caractère d’immortalité.

La galerie Taglialatella, fondée et dirigée par Nadège Buffe et Paul-Gabriel Sauvage est l’unique galerie française spécialisée en Pop Art à proposer une collection aussi importante tant par la rareté des artistes proposés que par la diversité de sa sélection: Andy Warhol, Keith Haring, Tom Wesselmann, Jim Dine ou encore Jean-Michel Basquiat, Robert Indiana, Mel Ramos, Burton Morris, Russell Young … Forte d’une collection muséale permanente de plus de 500 œuvres, la Galerie Taglialatella constitue la référence en Pop Art en Europe et en Amérique de Nord.

« Rock »
Du 22 Mars au 5 Mai 2013
Andy Warhol - Russell Young

www.djtfa-paris.com

mardi 19 mars 2013

EXPOSITION « ROUGE » DE VIRGINIE SAINT-JEANNET AU NODE

PENDANT LA SEMAINE DIGITALE A BORDEAUX 
Du 27 mars au 1er avril 2013.

 ART, PHOTO, VIDEO, MUSIC & WINE
Pendant la Semaine Digitale, Virginie Saint-Jeannet présentera l'exposition ROUGE au Node, espace dédié au numérique et aux nouveaux medias, situé en plein coeur du centre-ville historique de Bordeaux. Graphiste et styliste confirmée, Virginie Saint-Jeannet utilise le web pour promouvoir sa sensibilité artistique autour de la couleur rouge. Cette exposition couleur passion mettra en lumière son magnifique blog de curation d'images "ROUGE".

  > INVITATION au VERNISSAGE / HAPPENING : mercredi 27 mars de 18H à 22H.

 Un happening / vernissage original pendant lequel vous découvrirez l'intégralité de sa curation composée de plus de 2000 images projetées sur deux écrans géants, mais également des compositions et collages intéractifs, des tableaux numériques animés et sonores, des petits albums thèmatiques ..

Pendant le vernissage, les invités pourront garder un souvenir de la soirée en participant au photo booth ROUGE, projection d'images "ROUGE" photographiées en live sur les invités.

Découvrir le blog ROUGE : http://rougevie.tumblr.com/
Découvrir le Node : http://bxno.de

Infos pratiques :

Exposition ROUGE - du 27 mars au 1er avril 2013 - Ouverture du lundi au vendredi de 9h à 18h sans interruption. NODE - 12 rue des Faussets - 33000 Bordeaux

Virginie Saint-Jeannet : Originaire de Bordeaux, son diplôme des Beaux-Arts en poche, Virginie Saint-Jeannet s'installe sur Los Angeles pour poursuivre sa carrière dans le monde du graphisme et de la mode.
Depuis bientôt deux ans, à nouveau bordelaise, Virginie a créé un blog ayant pour thème la couleur rouge, images issues de la pop culture, rock, cinéma, mode, érotisme, vin, street art... Une couleur qui représente pour cette artiste, la vie, la passion, le désir, le mouvement, la révolte.

mercredi 13 mars 2013

StudioPrisme presente : Un certain regard Sur le cinema

Le studio prisme & le festival itinérances vous proposent une exposition photographique de Jean-Marie LEROY

 Vous vous rappelez les photos agrafées derrière les vitrines à l'entrée des cinémas? Non. A l'époque, François Truffaut les volait et collait dans sa chambre le portrait de Brigitte Bardot ou celui de John Wayne. Photos de plateau, photos de promotion. Elles nous aguichent, attisent nos fantasmes, nous donnent envie d'entrer dans les salles. On entend souvent sur un plateau de cinéma : « la photo fait partie du plan ! ».

Silence. Respect pour le photographe invisible jusque-là et qui prend place soudain au premier plan. Le photographe de plateau est dehors et dedans à la fois. Au coeur du film et à sa marge. Il lui suffit d'être aux aguets, de percevoir un univers, de comprendre une lumière, d'être en connivence avec un acteur pour transcender le quotidien d'un tournage. Nous, techniciens, restons englués dans notre concentration. Jean-Marie Leroy fait partie de ces invisibles qui saisissent et désignent l'indiscernable. La photo de Jean-Marie n'est pas le détail « people » ni le « off » d'un tournage. Elle est juste la sublimation d'un instant de création. 

Galerie du studio prisme MARDI / MERCREDI DE 11H À 17H & DU JEUDI AU SAMEDI DE 14H À 19H 04 30 38 40 92 / www.studioprisme.com / contact@studioprisme.com

samedi 2 mars 2013

CHRISTOPHE CARTIER / IT WAS A VERY GOOD YEAR EXPO & FILM / GALERIE DETAIS / 05-30 MARS 2013

Le mouvement de l’autofiction ramène à soi et risque de se terminer dans le bégaiement. Mais ici, Christophe Cartier laisse sortir les images fondatrices, et elles parlent.

Au départ de cette exposition, il y a d’abord un film: It was a Very Good Year in the Eighties. Par une succession d’images fixes et de fondus enchainés en noir et blanc — images poignantes, parfois érotiques, parfois désespérées, toujours en quête de leur inscription dans le monde —, ce film évoque la période d’adolescence tardive où l’on se cherche, où les figures du possible et de l’impossible se dressent de tous côtés. Et puis, vingt ans après, nous savons que c’était notre jeunesse.

 Nous voici donc au-delà, à l’endroit où nous pouvons situer le film dans la perspective de ses images fondatrices, images que Christophe Cartier fait émerger en retravaillant à l’encre certaines photos, et les nouveaux dessins blancs ou noirs qui apparaissent se posent comme des traces de réminiscence ou d’oubli.

Un travail inédit alliant peinture, dessin et photographie, dans une scénographie où «moi» s’échappe à lui-même.
Pierre Furlan

 VERNISSAGE: mardi 5 mars, à partir de 18h

 GALERIE DETAIS: 10, rue Notre-Dame de Lorette. 75009 Paris

Du mardi au samedi : 10h30-12h30 et 14h-18h (dans la cour) et sur rendez-vous 01 45 26 40 54 / 06 34 29 40 82 / www.galerie-detais.com