jeudi 28 janvier 2016

Johan Parent - Matière grise

Depuis son invitation à exposer dans Galerie Showcase, début 2015, Johan Parent s'est mis à collecter tous les journaux GreNews qu'il recevait dans sa boîte aux lettres. De là est né un protocole de transformation du matériau qui l'a mené à la fabrication d'une pâte grisonnante qui compose aujourd'hui le monochrome de 120 x 80 cm occupant la vitrine.

Johan Parent s'intéresse aux objets. Plus précisément, il s'intéresse à leur relation avec le monde, et pour la révéler il met en évidence des dysfonctionnements. Progressivement ces objets vont acquérir une autonomie. Les néons vont se couper de leur alimentation électrique, les chaises vont se mettre à danser et la radio va émettre un bourdonnement monotone et incessant. Face à ces pièces, l'homme se voit déshumanisé et réduit à la position d'un regardeur ne pouvant interagir avec ce qu'il observe. L'objet lui ôte ce que Jean Baudrillard définit comme un «gestuel de contrôle», nécessaire à l'homme pour éviter tout dysfonctionnement mental par rapport au système des objets. Perdant toute capacité d'interaction avec ces objets, il finit par se retrouver seul dans un monde régi par ce système.

Une forte tendance à l'enfermement se retrouve dans le travail de Johan Parent: une pièce s'emplit de fumée, un balai de karshers est contraint par le cadre de la caméra, des dédales de couloirs ne proposent que des portes closes, et ici, le monochrome est mis à distance par l'espace d'exposition utilisé comme caisse américaine. Il protège alors le monochrome et nous interdit une confrontation directe, déplaçant Matière grise dans un hors-sol. Ces propositions pourraient être vues comme les conséquences d'une société centrée sur une quête du progrès technologique mais il n'en est rien.

Comme les précédentes œuvres, Matière grise ne cherche pas à nous questionner sur l'abondance des journaux et autres publicités qui remplissent nos boites aux lettres. Elle ne nous donne pas à méditer sur l'esthétique d'un matériau et n'espère pas de nous une réflexion sur une actualité culturelle foisonnante qui finirait par créer une masse grisâtre. En autarcie, Matière grise n'attend rien de nous, elle se suffit à elle-même. Elle est tout autant la réponse que la matière servant à penser la question.

Informations pratiques
Galerie Showcase
angle Place aux Herbes/Place Claveyson. 38000 Grenoble
www.galerieshowcase.com

Johan Parent
Matière grise
29 janv.-13 mars 2016
Grenoble. Galerie Showcase

Pier Paolo Calzolari - Ensemble

« Je voudrais donner à savoir que je veux l'expansion, la démocratie, la folie, l'alchimie, la démence, la rythmique, l'horizontalité. Je veux dire que je veux être élémentaire, je dis que je veux commettre des actes de passion», écrivait Pier Paolo Calzolari, en 1968, pour sa Maison idéale, l'une des œuvres fondatrices de l'Arte povera dont l'artiste italien est une figure emblématique.

Aujourd'hui, avec «Ensemble», il réactive cette quête des passages, des vibrations, des configurations premières en réalisant plusieurs téléscopages. Entre présent et passé d'abord avec plusieurs de ses œuvres datant de 1968 à 2015, des débuts de l'Arte povera jusqu'à aujourd'hui; mais aussi des téléscopages avec Kazimir Malevitch et le suprématisme, cette reconstruction artistique initiée par «0,10» (Zéro-Dix), la mythique exposition de 1915, à Saint-Pétersbourg. Affranchi de toute obligation de représentation, l'artiste russe y présentait son Carré noir en affirmant que «créer cela veut dire vivre, produire perpétuellement des choses nouvelles». (Kazimir Malevitch, Ecrits, éd. Allia, 2015.)

Pier Paolo Calzolari régénère les éléments de sa syntaxe personnelle et fonde, avec «Ensemble», un monde plastique à l'image d'une formation musicale. Plomb, cuivre, bois, sel, structure givrante et givre, encre, feu, fleur et noix… Recueilli au fil des œuvres, ce vocabulaire du quotidien, serti d'impalpable, rejoue et réaccorde ses pulsations poétiques en reformant les seuils sensibles par lesquels l'invisible infiltre les agencements.

Cette force de l'invisible est l'essence de l'art de Pier Paolo Calzolari. Il prend contact avec l'existence par ses cristallisations fugaces: la flamme de la bougie, le souffle et l'air, la cristallisation du givre… Autant de formes en formation qui sont au-delà du temps et de l'espace, dans une catégorie qui les traverse tous deux, dénommée «espacement» par Roland Barthes (Roland Barthes, La Préparation du roman (1978-1980), éd. du Seuil, 2015).

Là, Pier Paolo Calzolari retrouve l'une des énigmes premières de sa vie: la lumière de Venise. Enfant, il se rendait souvent riva degli Schiavoni avec une boîte de crayons de couleur. Il s'asseyait sur un banc de marbre. Alors qu'il dessinait, la lumière de la Lagune faisait scintiller le blanc marmoréen de la banquette. La vie se manifestait.

Comment recréer ce plaisir vital, le moment dynamique du sensible, de la pulsation de l'âme? En dialoguant d'égal à égal avec les expressions de la nature, comme le faisait François d'Assise parlant à sa sœur la Lune et à ses frères le Vent et le Soleil; en retrouvant l'intensité des formes primitives, qu'elles soient de gravures rupestres ou d'onomatopées balbutiantes; en appauvrissant les signes de la culture pour retrouver l'énergie des archétypes, le cœur battant du réel.

Dans un monde contemporain crispé vers le renouveau, Pier Paolo Calzolari poursuit ses ruptures vivifiantes. Il contacte le primordial, il écoute la voix perdue de chaque chose, se repère et s'aventure.

Annabelle Gugnon

Né en 1943 à Bologne, Pier Paolo Calzolari vit et travaille à Fossombrone, Italie.

Pier Paolo Calzolari
Ensemble
29 janv.-05 mars 2016
Paris 6e. Galerie Kamel Mennour

mercredi 27 janvier 2016

Exposition les verreries Schneider d'Épinay

Du 1er au 26 février, une exposition exceptionnelle présente, à l'Espace culturel, une soixantaine de verreries signées « Schneider ».

Des vases aux couleurs flamboyantes, des coupes, des pichets... illustreront toutes les techniques et la délicatesse de la verrerie Art nouveau - Art déco qui connut son heure de gloire entre 1890 et 1935.
En 1913, les frères Schneider rachète une petite verrerie à Épinay-sur-Seine. Dès 1918, ils se lancent dans la verrerie ornementale et occuperont une place de premier ordre aux côtés de Daum, Gallé, Lalique ou des frères Müller.

Les pièces originales présentées dans cette exposition, dont un grand vase aux chats, qui illustre le talent de Charles Schneider, maître verrier, infatigable créateur du début du XXe siècle.

Les verreries Schneider ont un succès retentissant à l'Exposition des Arts Décoratifs et Industriels modernes de Paris en 1925 et furent largement distribués en France et à l'international.

Ces symboles de l'Art nouveau et de l'Art déco français, fabriqués à Épinay-sur-Seine, ont ainsi voyagé à travers le monde.

Une histoire et des œuvres à découvrir.

Exposition « Les Verreries Schneider d'Épinay - 1913-1933 »
Du 1er au 26 février, à l'Espace culturel (8, rue Lacépède)
Vernissage samedi 6 février à 18h30 en présence du commissaire de l'exposition, Gérard Bertrand et de descendants de la famille Schneider encore spinassiens.
Du lundi au samedi de 14 h à 18 h, et sur rendez-vous pour les groupes

mardi 26 janvier 2016

Du 12 mars au 12 juin 2016 Exposition “Des Chauves-souris et des Hommes”

La galerie Sakura met le chevalier noir en pleine lumière

Fort du succès de son exposition consacrée à Star Wars (plus de 100 000 visiteurs), la galerie Sakura laisse cette fois le champ libre au justicier masqué de Gotham, pendant trois mois au sein de son espace du Marais.

Plus de 30 artistes livrent leur version du plus sombre des chevaliers
Cela sera l’événement cinématographique de ce début d’année : le retour de Batman sur grand écran, après quatre années d’absence ! À cette occasion, la galerie Sakura offre ses 250 m² d’exposition à l’univers de l’homme chauve-souris. Plus de 100 œuvres originales seront ainsi présentées au public : le travail intimiste et poétique de la portraitiste Mary Ellen Mark, disparue en mai dernier ; les inclusions en résine de vraies chauves-souris, comme suspendues dans l’air, d’Alexandre Nicolas ; la série “Myths and Idols” de Travis Durden, qui nous interroge sur la vulnérabilité du superhéros et bien d’autres créations inédites !

Après des mois de préparation, la galerie est fière de rassembler autant d’artistes internationaux et de présenter leur version personnelle de Batman. Chaque vision, contemporaine et décalée, apporte une pierre à l’édifice immense de ce mythe. Pendant trois mois, le public pourra ainsi découvrir les œuvres d’artistes de renommée mondiale.

Ce travail de scénographie effectué par Sakura mettant en valeur les différentes personnalités du chevalier noir, passionnera autant les amateurs d’art que les fans de la première heure.

Gageons que les montages historiques autant qu’anachroniques d’Agan Harahap ou les œuvres inédites de Rémi Noël, qui présentera plus de 20 tirages argentiques en N&B revisitant le mythe de l’Ouest américain, sauront interpeller les visiteurs de l’exposition !

Un livre d’art en édition limitée
Pour ceux qui sont vraiment mordus de Batman, un livre sur l’exposition, tiré à seulement 500 exemplaires, sera disponible dès le 12 mars, uniquement à la galerie Sakura.

Exposition “Des Chauves-souris et des Hommes”
Du 12 mars au 12 juin 2016
Galerie Sakura
21, rue du Bourg Tibourg - 75004 Paris
Entrée libre et gratuite du mardi au samedi de 12 h à 20 h et le dimanche de 14 h à 19 h

BARNES expose « la vie en pose », les œuvres de Max Wiedemann

L’attrait pour le beau lie BARNES, leader de l’immobilier de prestige, à sa clientèle internationale. Les expositions, qu’il propose au sein même de ses bureaux, confirment à chaque fois, cette passion de l’Art. C’est un artiste, en dehors de toutes conventions, Max Wiedemann, que BARNES accueillera dans son agence de la rue Bonaparte (Paris 6e) à partir du 28 janvier 2016, et jusqu’au 31 mai 2016, au travers de son exposition « la vie en pose »

Un artiste décalé
D’origine allemande, Max Wiedemann est un artiste contemporain, qui s’est fixé pour mission de se moquer du monde matérialiste actuel. Artiste de street art dans sa jeunesse, la rue lui est vite apparue comme insuffisante pour s’exprimer.

Autodidacte, il est remarqué par le PDG d’une entreprise où il est en apprentissage. Ses peintures subjuguent son nouveau mécène qui lui commande la réalisation d’un mur entier de son entreprise. Fort de ce soutien, Max Wiedemann ouvre son premier atelier. Peu de temps après, c’est la Lufthansa, la compagnie aérienne allemande, qui lui commande une œuvre. Sa carrière est lancée.

Sa rencontre avec Karl Lagerfeld sera déterminante pour la suite. Il lui achètera l’une de ses peintures, le propulsant ainsi sous les projecteurs. De nombreuses personnalités du show-business et de la mode deviennent des collectionneurs de ses œuvres. Les entreprises, telles que BMW ou Coca Cola, s’intéressent également à son travail.

Le décryptage incisif de l’époque actuelle
Le travail de Max Wiedemann se veut le miroir des tabous, des pensées cachées. Il a donné à l’art urbain, une définition totalement nouvelle. A contre-courant de la pensée habituelle, il choisit le chemin de la passion, de l’inconnu plutôt que la sécurité et la conformité.
Il utilise constamment de nouveaux outils pour s’exprimer comme le néon, la sculpture, les bombes de peinture, la photographie ou la vidéo.

Son esprit tranchant et son humour incisif montrent l’esprit de l’époque qui nous entoure. Pointant les vanités des personnalités riches et célèbres, il joue avec un monde dans lequel lui-même évolue.

Chez BARNES Rive Gauche
13 rue Bonaparte – 75006 Paris
Exposition du 28 janvier au 31 mai 2016
Du lundi au vendredi de 9h à 19h
Entrée libre

mercredi 20 janvier 2016

Denis Savary - Jour blanc

La pratique de Denis Savary est multiple. Elle se décline tant en dessins, vidéos, installations, qu'en scénographies ou mises en scène. Chaque exposition est une narration, où ses œuvres convoquent une multitude de références aux croisements de la science, des beaux-arts, de la zoologie ou de la littérature.

Son projet pour le Centre culturel suisse, composé de plusieurs œuvres inédites, démontre un intérêt particulier pour l'architecture, qu'elle soit d'inspiration classique (un temple grec), Renaissance (les jeux d'eau des jardins de la Villa d'Este) ou populaire (une maison de poupée). Parmi elles, il a imaginé une installation intitulée Loggia, qui se déploie sur les deux grands murs de la salle. Dans l'espace, il suspend une Cuisine volante, une version éclatée de la cuisine qu'il avait montrée à la Kunsthalle de Berne. Il présente également dans la cour du Centre culturel suisse, une version inédite la double sculpture Maldoror.

Denis Savary accumule les indices d'un univers dans lequel les coïncidences sont volontaires et les échos infinis.

Une monographie, Jour blanc, éditée par le Centre culturel suisse, paraîtra en mars.

Denis Savary est né en 1981 à Granges-près-Marnand. Il vit à Genève.
En 2004, Denis Savary obtient un diplôme d'arts visuels de l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL). Artiste en résidence au Palais de Tokyo (2007), il partage son temps entre Lausanne et Paris. Au long de son parcours il expose notamment au Jeu de Paume à Paris, au Capc de Bordeaux ou encore au Palais de Tokyo. Son travail se décline principalement par deux médiums: le dessin et la vidéo.

Denis Savary
Jour blanc
22 janv.-03 avril 2016
Paris 3e. Centre culturel suisse

jeudi 7 janvier 2016

BMW Art & Culture présente l’exposition « Nobody believes that I’m alive » d’Alexandra Catiere au Brand Store BMW George V du 11 janvier au 6 février 2016

Alexandra Catiere est la lauréate de la première édition de la Résidence BMW. Le travail qu’elle a réalisé en résidence, « Ici, par-delà les brumes », a été exposé aux Rencontres d’Arles puis à Paris Photo en 2011 et a été publié dans un livre coédité par BMW Art & Culture et les éditions Trocadéro.

Serge Naudin, Président du Directoire de BMW Group France, souligne combien « la constance de l’engagement et les relations durables que BMW entretient avec les artistes sont essentiels » et se réjouit « d’accompagner à nouveau Alexandra Catiere dont les images, mêlant techniques anciennes et contemporaines, nous touchent par leur originalité, leur force et leur délicatesse ».

Dans son nouveau travail, Nobody believes that I’m alive, l’artiste nous invite à nous confronter à l’absence physique de personnes proches, remplacées par une présence spirituelle. Ses photographies n’ont pas de présent, elles nous incitent à mettre à distance notre quotidien qui devient soudain trivial et trop convenu.
La force du travail d’Alexandra Catiere est de nous mettre face à nous-mêmes, face à l'autre. Elle nous confie son regard, comme une invitation à ne plus détourner les yeux. Jour après jour nous passons notre chemin, pour ne pas nous laisser corrompre par ce qui n’est pas de notre entendement. Jusqu’à ce que le hasard, le destin, l’impromptu viennent mettre à bas notre bel échafaudage. Alors nos yeux peuvent de nouveau percevoir la complexité, la précarité, la fragilité de ce
 par quoi nous existons.

Françoise Docquiert, critique d’art - Université Paris I – Panthéon Sorbonne, nous livre son analyse à propos du travail de la photographe: « Alexandra Catiere a une approche particulière de la photographie. Si elle ne privilégie aucun appareil, elle trouve juste le noir et blanc, plus dense et mettant en valeur sa propre transcription du réel. Elle fait elle même ses tirages dont elle aime jouer avec la matière. C’est l’un des principaux moyens de donner un écho à l’image selon qu’elle la rend plus claire ou plus sombre, plus chaleureuse ou plus froide. Enfin, elle réfléchit pour chaque cliché à une taille particulière, cadrée ou non, le plus souvent de petit ou moyen format.»

Alexandra Catiere est née à Minsk, actuelle Biélorussie.

En 2000, elle s’installe à Moscou et commence à s’intéresser à la photographie. Elle part à New York en 2003 pour étudier à l’International Center of Photography (ICP). En 2005, elle rejoint le studio d’Irving Penn. Elle s’installe à Paris en 2008. En 2011, après une résidence au Centre d’art de GwinZegal à Guingamp, elle est lauréate de la première édition de la Résidence BMW au musée Nicéphore Niepce de Chalon sur Saône et expose aux Rencontres d’Arles puis à Paris Photo.

Depuis, ses photographies ont été exposées au Musée d’Art Moderne de Moscou, au Musée d’Art Contemporain de Rome, au Centre National de l’Audiovisuel du Luxembourg et au Photoforum PasquArt de Bienne en Suisse. Elle vit et travaille à Paris.

Ses photographies font partie de plusieurs collections publiques et privées. Alexandra Catiere est représentée par la galerie IN CAMERA à Paris.
Le livre Nobody believes that I’m alive paru aux Editions GwinZegal en 2015, a été édité avec le soutien de BMW Art & Culture.

mardi 5 janvier 2016

Exposition : La carte, miroir des hommes, miroir du monde du 11 janvier au 19 février 2016

Dans le cadre du cycle « La carte invente le monde », l’Espace Culture présente une exposition qui retrace les grandes étapes de l’histoire de la cartographie en Europe du XVIème siècle à nos jours. Elle réunit des documents originaux et des objets issus des collections patrimoniales des établissements d’enseignement supérieur de la région et du Musée d’Histoire Naturelle de Lille.

Cette exposition présente des atlas et des cartes depuis les travaux des cartographes hollandais des XVIème et XVIIème siècles jusqu’aux nouvelles techniques numériques, en passant par les triangulations, l’apparition de la photographie, des satellites...

La cartographie raconte la manière dont l’homme se représente le monde qui l’entoure, sa région, son pays, l’univers entier... Les cartes présentées ici témoignent de la richesse de ces représentations. On y découvre des documents rares comme la carte de Ferraris, les cartes et atlas des générations de Cassini qui ont marqué le XVIIIème siècle, les carnets de terrain de Charles Barrois ou encore les cartes pédagogiques de Vidal-Lablache.

Graphomètres, boussoles, sextants, globes... : les développements de l’instrumentation scientifique et technique en Europe sont aussi au cœur de cette exposition.

L’invention d’instruments performants et les progrès réalisés dans les mesures de la Terre et de l’Univers ont permis une représentation scientifique de l’espace terrestre, qu’elle soit topographique, géologique ou céleste.

Largement documentée, cette exposition illustre le rôle fondamental de la cartographie pour l’homme et ses utilisations dans de nombreux domaines : politique, militaire, scientifique, pédagogique...

Du lundi au jeudi de 9h à 18h et le vendredi de 9h à 13h Visites guidées sur réservation

www.univ-lille.fr