jeudi 12 octobre 2017

KOUKA "Humanités" / Exposition du 12 Octobre au 10 Novembre 2017

Depuis que son premier Guerrier Bantu s’est dressé sur les murs du Centre International des Civilisations Bantus de Libreville en 2008, Kouka n’a eu de cesse de poursuivre sa quête sur l'universalité de l'Homme et la Mémoire des Origines.

Cette forte volonté d’incarner l’Essence de l’humanité s’est matérialisée par des symboles phares qui rythment l’Œuvre de l’artiste: le Guerrier Bantu, mais aussi l’Enfant Blam, les silhouettes HLM ou encore le Penseur.

Avec l’exposition “Humanités”, Kouka traite une nouvelle approche de la représentation Originelle, fidèle à sa nécessité de nous rappeler d’où nous venons et qui nous sommes dans un souci d’Unité.

D’une part l’artiste met l’accent sur les portraits d’individus décontextualisés sans âge ni genre qui expriment une puissante humanité. Leurs regards à l’intensité bienveillante et à l’esthétisme intemporel nous conduisent à nous plonger de manière introspective sur notre patrimoine culturel et historique.

D'autre part l’iconique guerrier semble désormais nous accompagner, plus protecteur et plus universel, s'affranchissant de sa posture frontale pour nous conduire dans une même direction.

Dans une époque où l’espace et le temps deviennent élastiques, l’obsession de Kouka pour les Origines, la profondeur de son approche et la puissance de son style – notamment par la maîtrise du trait brut - nous guident résolument vers l’Essentiel.

Petit fils du peintre expressionniste Francis Gruber, fils d'une dramaturge française et d'un artiste Congolais, KOUKA est né à Paris en 1981 et est diplômé de l’Ecole d’Art d’Avignon en 2005. Revendiquant son appartenance à la culture urbaine il utilise également ses textes et slogans dans ses chansons de rap.

KOUKA combine performance et scénographie, son travail s’apparente à de véritables interventions urbaines dans l’optique de faire valoir l’Art Urbain non seulement comme un art mature et réfléchi mais aussi comme un acte de partage en touchant un public néophyte, contribuant à désacraliser une dimension parfois élitiste de l’art.

L’artiste réside à Paris mais son parcours et son expression se nourrissent au fil de ses voyages et multiples rencontres.

Son style particulier dénonce, interroge, amuse parfois, et questionne toujours la condition humaine. KOUKA fuit l’académisme, il se tient à distance des matériaux nobles préférant un support plus pauvre pour « gagner en beauté » et permettre au public de dépasser les repères traditionnels avec un œil nouveau.

Sa première empreinte urbaine apparaît en 2008 avec la silhouette de guerriers Bantus. Lors d’un voyage originel à Libreville (Gabon), il prend conscience de l’omniprésence de l’impérialisme occidental établi au sein même des espaces dédiés à la culture en Afrique.

Dès lors il décide de revenir aux fondamentaux de cette culture et d’honorer cette Mémoire.

Galerie Taglialatella Paris
Du 12 Octobre au 10 Novembre 2017
117 rue de Turenne 75003 Paris
Du mardi au samedi de 11h à 19h