mercredi 16 juillet 2014

Château Palmer expose les peintures de Daniel Humair, parrain du millésime 2013 et artiste superbement double, du lundi 7 juillet au vendredi 31 octobre 2014

Qui ne connaît Daniel Humair batteur de jazz, grand parmi les plus grands ? À Château Palmer, il fut invité pour la 5e édition de « Hear Palmer », en avant-première de la semaine des Primeurs, à parrainer le millésime 2013 de Château Palmer et de son Alter Ego. Ce concert d’hommage et de résonance du Quartet Daniel Humair en mars dernier fut éblouissant et les murs du chai des Jasmins en résonnent encore.

L’histoire continue…

Ce moment d’exception fut l’occasion pour Thomas Duroux, directeur général, œnologue, passionné d’art, de redécouvrir la double vie de son hôte magnifique. Daniel Humair conduit en effet depuis des lustres une œuvre picturale indépendante, pleine, entière et fructueuse, et le peintre, chez lui, n’a rien à envier au batteur de jazz universellement connu. L’idée s’est imposée tout naturellement à Thomas Duroux : il fallait montrer, après avoir écouté, et le lieu d’exposition de Château Palmer était tout prêt à accueillir un ensemble de ses œuvres. Daniel Humair s’est montré séduit par l’idée. C’était parti.

Prenant la suite de l’exposition de Barbara Schroeder, la salle de dégustation accueille donc, du 7 juillet au 31 octobre 2014, l’exposition de 30 œuvres, sur papier ou marouflées sur toile, et 6 disques vinyle de Daniel Humair peintre.

Ce sera l’occasion pour les visiteurs de Palmer, les amateurs de peinture, les amateurs de jazz curieux de voir l’autre face de cet artiste infiniment pluriel, qui semble avoir des fourmis dans les bras.

L’œuvre picturale est impressionnante de constance et de variété à la fois. On sent l’artiste pris dans un vertige des formes qu’il ne maîtrise qu’en les fixant sur le papier ou la toile, de format divers, du petit au très grand. Le bras, les bras, libres au-dessus du support, frottent, étalent, une matière fine et légère, des bras toujours en mouvement, qui se laissent aller dans la couleur, et resserrent la forme, la cernent, dans un creusement aléatoire, presque enfantin, qui augmente l’émotion et poigne. L’enfant est embusqué derrière le grand homme, le conduit encore et finit par prendre le dessus. On regarde l’œuvre, elle s’impose par sa franchise, sa complexité, et finalement, son évidence.

La couleur, on dit que sa palette s’est éclaircie au fil du temps, est majeure, elle situe les formes sur la surface, les occupe, les fait vibrer, vivre. La « technique mixte » employée ici est toute personnelle au peintre, inventée en même temps que mise en œuvre, jouant avec le monotype premier vers une composition improvisée et sensuelle, surgie avec l’émotion.

Daniel Humair tient à séparer les deux domaines de son expression artistique : musique et peinture. Pour lui, en lui, ce sont deux mondes séparés. Il ne peint pas le jazz, la musique qu’il joue ne doit rien à sa peinture. Musique de l’homme multiple, accompagné, en résonance perpétuelle avec l’autre, peinture de l’homme seul devant sa feuille de papier. Qui n’envierait Daniel Humair de s’être ouvert ces deux univers, et de les dominer si bien ?

« Ma peinture, c’est une peinture spontanée faite d’improvisations, de hasards contrôlés. Je peindrai jusqu’à la fin de mes jours, bien après avoir arrêté la musique ». Daniel Humair

Le Château et le Village Palmer : entrer dans l’intimité d’un vin de légende

Un grand vin, c’est aussi l’histoire des hommes et des femmes qui l’ont sculpté. Le voyage dans le temps commence il y a 200 ans avec le Major-Général Charles Palmer qui a donné son nom au domaine. Elle se poursuit avec les Frères Pereire qui font construire en 1856 ce château de légende et hissent Château Palmer au rang des crus les plus prestigieux. Aujourd’hui, les familles Mähler-Besse et Sichel sont les principaux actionnaires. Leurs héritiers se consacrent avec passion à la poursuite de cette œuvre d’excellence. Des hommes et des femmes tous attentifs au secret des cuves, à la magie qui s’accomplit dans les barriques et qui participent tous à l’apparat qui précède et prépare la dégustation d’un verre de Château Palmer.

Pour comprendre l’importance du terroir dans l’élaboration d’un vin d’exception, Château Palmer propose la visite commençant par une balade dans les vignes et la découverte du vignoble de Palmer. Elle se poursuit avec les installations techniques : le cuvier, où se conjuguent technique et esthétique, inox et bois blond ; les deux chais (années paires et années impaires), avant une promenade dans le Village Palmer. Le Village, cœur de domaine, entouré des jardins à l’anglaise, réunit les bâtiments du savoir-faire et ceux du faire-savoir.

Daniel Humair : www.danielhumair.com

Visite de Château Palmer
La visite est gratuite, sur rendez-vous uniquement, en appelant : +33 (0)5 57 88 72 72.
Elle dure environ 2 heures, du lundi au vendredi, de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30, se déroule en français, anglais, espagnol et chinois et se termine par une dégustation.

vendredi 11 juillet 2014

Exposition ALFA’MAZING CARS : Grand spectacle et émotion à MotorVillage Paris

Du 18 juillet au 27 août, MotorVillage, la vitrine du Groupe Fiat située au Rond-Point des Champs-Elysées à Paris, propose une exposition spectaculaire : ALFA’MAZING CARS. Dans l’esprit de ce lieu original et au design affirmé, cette nouvelle exposition exclusive réunira pour la première fois plusieurs modèles Alfa Romeo mythiques ou méconnus mais qui ont tous contribué à leur manière à bâtir la légende du Biscione.

Librement accessible au public, ALFA’MAZING CARS permettra aux visiteurs de découvrir quatre modèles uniques qui illustrent à merveille l’histoire sportive de la Marque italienne mais également son particularisme stylistique : l’Alfa Romeo RL TF de 1923, à l’origine de la légende du Quadrifoglio Verde, et les concepts Carabo de 1968 et 33.2 Pininfarina de 1969, ces trois voitures appartenant au Museo Storico Alfa Romeo d’Arese (Milan). Est également dévoilée une étonnante création de 1941, l’Alfa Romeo 6C 2300 Aerospider, propriété d’un collectionneur allemand.

Uniques au monde, ces quatre voitures historiques se montrent très peu au grand public. MotorVillage offre à ses visiteurs une rare occasion de découvrir et admirer ces voitures exceptionnelles pour lesquelles nous vous dévoilons ci-dessous une part de leur étonnante histoire.

L’actualité sportive d’Alfa Romeo sera également présente avec l’exposition, sur cette même période du 18 juillet au 27 août, de la déjà célèbre 4C, nouvelle icône de la marque au Biscione, et les deux nouveautés sportives de la gamme : les Alfa Romeo MiTo et Giulietta Quadrifoglio Verde.

Alfa Romeo 6C 2300 Aerospider, unique à plus d’un titre !

En 1935, Mussolini charge Vittorio Jano, ingénieur en chef d’Alfa Romeo, de produire une réplique à la monoplace de Grand Prix conçue par Ferdinand Porsche. Vittorio Jano mit à contribution les frères Jankovits, deux ingénieurs hongrois, et leur fournit un châssis de 6C 2300 pour l’adapter.

Alors que la voiture était finalisée, Mussolini licencie Jano pour mauvais résultats et les frères Jankovits se retrouvèrent alors avec un prototype de course sans possibilité de l’engager en compétition. Ils l’adaptèrent alors pour un usage routier. Avec ses lignes pures, ses 105 ch pour 800 kg, elle atteignait 220 km/h de vitesse de pointe.

En 1946, les frères Jankovits fuient la répression de Tito avec leur voiture, la vendant ensuite à un officier américain. Exposée à l’Auto & Technik Museum de Sinsheim (Bade-Wurtemberg), elle est la propriété du Docteur Gebhard.

Alfa Romeo RL TF, à l’origine de la légende du Quadrifoglio Verde

Cette voiture de compétition conçue par Giuseppe Merosi permit à Ugo Sivocci de remporter la Targa Florio en 1923. Jusqu’alors surnommé l’éternel second, le pilote italien fit peindre sur sa RL un trèfle à quatre feuilles … et gagna la course. La Marque prit même les quatre premières places. Ce fut la première grande victoire pour le Biscione.

Ce symbole porte bonheur fut alors apposé sur les Alfa Romeo de Compétition. Lorsque Sivocci perdit la vie lors d’un accident, son Alfa Romeo était cette fois dépourvue du trèfle. La légende du Quadrifoglio Verde était née. Le trèfle allait dès lors accompagner Alfa Romeo de victoires en victoires.

Le fameux logo désigna également quelques-unes des versions de production les plus sportives. Encore aujourd’hui, Les MiTo et Giulietta Quadrifoglio Verde arborent ce prestigieux signe distinctif.

Alfa Romeo 33.2 Pininfarina, sœur de Ferrari

Cette voiture signée Pininfarina a été présentée au Salon de Paris 1969. Elle doit son dessin à Leonardo Fioravanti et repose sur la base de la célèbre 33 Stradale. Elle dispose donc de la même mécanique, un moteur V8 de 230 ch qui lui assure, grâce à un poids limité à/ de ? 720 kg, une vitesse de pointe de l’ordre de 250 km/h.

Son style est pratiquement identique à une autre italienne, la Ferrari P5, présentée l’année précédente à Genève. Si l’on retrouve la même proue lenticulaire, les flancs très sculptés, l’immense bulle transparente laissant apparaître le moteur ou les portes papillon, elle se distingue de sa sœur de Maranello par ses phares escamotables ou l’absence de grille devant les aérations et le bandeau arrière.

Alfa Romeo Carabo, maillon incontournable du design automobile

Dessinée par Marcello Gandini et présentée par Bertone au Salon de Paris de 1968, le concept Carabo marque une rupture de style définitive avec les lignes rondes et voluptueuses en vogue à l’époque, illustrée par la 33.2 exposée par ailleurs. Avec sa couleur verte irisée et son pare-brise doré, Carabo évoque clairement un coléoptère, notamment lorsque ses portes pivotantes sont ouvertes. D’où son nom se référant au carabe, sorte de scarabée.

Reposant sur la base technique de la 33 Stradale, elle dispose d’un moteur V8 de 230 ch lui assurant une vitesse maximale de 260 km/h.

Imposant ses traits brutaux et cunéiformes, cet étrange concept car aux couleurs psychédéliques demeure, plus de quarante ans après sa création, l’un des jalons les plus importants dans l’histoire du design automobile.

mercredi 9 juillet 2014

La Galerie Tournemine met à l'honneur le travail de l'artiste Benjamin Plé

Du 7er juillet au 16 septembre, la Galerie Tournemine met à l'honneur le travail de l'artiste Benjamin Plé dans sa galerie à Gstaad en Suisse

A propos de Benjamin Plé :

Benjamin Plé harmonise et compose des toiles abstraites à la manière d'un espace architectural et du design d'un objet qui vient révéler ce qui les entoure. Il nous invite à un spectacle qui nous inclus, nous englobe dans un questionnement avec failles, là où l'imagination déborde.

Benjamin Plé est un spécialiste de la couleur qui a probablement la plus grande profondeur. Avec lui, le noir n'est jamais pur, il est malléable, intensif, envisagé sous des intonations de gris, froids parfois chauds, pouvant virer jusqu'à l'ocre. Du plus éclatant à l'atone, du gris plombant au halo nocturne, l'ascétisme des teintes est volontaire. Sous un jeu perpétuel d'ombre et de lumière, l'artiste révèle la disparition du visible. Aujourd'hui, il harmonise et compose ses toiles à la manière d'un espace architectural.

Plus d'informations sur Benjamin Plé sur : www.benjaminple.com

Galerie Tournemine :
Paris 104, Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris
Chalet Apple Pie, Promenade strasse 4, Gstaad.CH-3780 Switzerland
www.tournemine.com

dimanche 6 juillet 2014

ALICIA FRAMIS / CHAMBRE DES LIVRES INTERDITS MUSEE NATIONAL PABLO PICASSO / 05 JUIL.-13 OCT. 2014

Avec sa récente série des chambres — chambres à crier, à oublier, chambres pour protester ou pour développer des idées dissidentes — l’artiste espagnole Alicia Framis continue de questionner l’environnement social et humain actuel, met en évidence les dispositifs d’aliénation et autres moyens de coercition. Au musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix, Alicia Framis entend créer une chambre des livres interdits, une bibliothèque d’ouvrages qui, objets de censure, sont ou ont été interdits et dont les auteurs ont connu ou connaissent encore des difficultés avec le pouvoir judiciaire ou politique. Dans certains cas plus graves, quelques-uns d’entre eux vont connaître la prison, la torture ou la mort.

Ouverte aux visiteurs, cette bibliothèque de livres interdits est un lieu d’étude et de réflexion où chacun pourra évaluer les méfaits d’une censure qui a jadis frappé des ouvrages aujourd’hui reconnus comme d’authentiques chefs-d’oeuvre et qui appartiennent, pour beaucoup d’entre eux, au patrimoine culturel mondial. Ainsi, des Nouveaux Contes de La Fontaine au Candide de Voltaire ou aux Ecrits de Giordano Bruno, de Lolita de Nabokov au Deuxième sexe de Simone de Beauvoir, de La Bible à Mickey Mouse, force est de constater que la censure s’abat, au fil du temps et sans distinction aucune, sur nombre d’ouvrages aux contenus les plus variés.

Cette proposition trouve pleinement son sens dans la chapelle que Picasso a transformée en un temple pour la paix et dans lequel, dénonçant la guerre, l’artiste a peint un attelage, belliqueux, tout de violence, qui foule du sabot un livre, symbole de culture et de liberté.
Maurice Fréchuret

COMMISSAIRES
Maurice Fréchuret, conservateur en chef du Patrimoine, directeur des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes
Sarah Ligner, conservatrice au musée national Marc Chagall

MUSEE NATIONAL PABLO PICASSO
Place de la Libération
06220 Vallauris, France
musees-nationaux-alpesmaritimes.fr

Du 5 juillet au 13 octobre 2014
tous les jours de 10h à 19h
A partir du 1er septembre
tous les jours sauf le mardi, de 10h à 12h15 et de 14h à 17h