vendredi 27 avril 2012

L'EXPOSITION « DES COLLAGES » DE MARIANNE GUILLERAND, un « BOL D'ART PUR » A L'initiative des Hôtels Barrière Deauville & de la Galerie La Bohême

Pour la première fois, les hôtels Barrière de Deauville et la galerie La Bohême de Deauville, présentent une exposition multi sites, « Des collages » de Marianne Guillerand, du 28 avril au 28 juin 2012.

Une originalité...
Un véritable parcours artistique, avec plus d'une trentaine d'oeuvres exposées, puisque l'essentiel des œuvres seront exposées à la galerie La Bohême et de délicieuses touches de rappel de l'exposition prendront place dans les trois hôtels Barrière de Deauville, le Normandy Barrière, le Royal Barrière et l'Hôtel du Golf Barrière, dès le samedi 28 avril 2012 dans les espaces communs des hôtels, permettant ainsi, un accès libre à tous les amateurs d'Art...

Marianne en quelques mots ...
L'art collagiste de cette artiste française, petite fille du surréalisme, comédienne et écrivain, mêle la réalité concrète et le merveilleux, l'ici et l'ailleurs, le passé et l'actuel, l'identifiable et le bizarre. Dans « son atelier de reconstruction » à Paris, elle juxtapose ces fragments dans une explosion de couleurs et d'énergie au sein d'une structure nouvelle en 2 ou 3 dimensions.  Mélange d'images et de mots, de couleurs, de messages, de visages ou de paysages, ses collages deviennent de véritables espaces de liberté.

Marianne par Marianne Guillerand...
«J'ai fait plusieurs choses dans ma vie et je suis aujourd'hui une artiste à part entière. Voici mon parcours et mon évolution. Je suis un électron libre, autodidacte. À 20 ans, communicante, entrepreneur de ma vie, j'ai crée une agence de communication, à 30 ans, comédienne dans une quinzaine de films, j'ai entamé ma vie d'artiste et commencé à vivre mes rêves, à 35 ans, j'ai écris mon premier roman « Blanche, night and day » publié en 2004 et vendu à 7500 ex, à 40 ans j'ai l'impression d'être enfin moi même.  Artiste, je l'ai toujours été mais il m'a fallu faire ce parcours pour me trouver et me réaliser pleinement.  J'ai ouvert mon atelier / galerie en Avril 2006 à Montparnasse. Mon univers de collages est un voyage en papiers collés vers des espaces imaginaires, dans la mémoire colorée des rêves, là où se mêlent la réalité, le merveilleux, l'ici et l'ailleurs, le passé et l'actuel. J'ai pratiqué le collage dés l'enfance et cette technique particulière est devenu mon mode d'expression.  Le collage c'est l'art de stocker, de classer depuis des années. L'art de s'y perdre et de s'y retrouver au grès des idées, des projets... Tout mûri à son rythme, c'est une alchimie. J'occupe un territoire intemporel qui réuni le passé, le présent et l 'avenir. J'aime les voyages dans le temps, les différentes époques. Je suis fascinée et effrayée, préoccupée et donc inspirée par le temps qui passe, l'outrage des ans, un jour pousse l'autre, l'heure tourne. Notre condition éphémère face à l'infini du mouvement perpétuel. Je n'ai pas envie de décrypter mes collages, je les donne à voir et j'aime l'idée que les gens se les approprient et se racontent à leur tour une l'histoire.  Ma technique : des mots, des lettres, des images, toutes sortes de visuels imprimés sur papier... Les papiers sont mes tubes de couleurs. Je colle, en deux ou trois dimensions, sur toile, sur carton, sur des murs, des meubles, et maintenant sur des bustes, des corps de femmes, mannequins de couturière ou de vitrine, au grès de ceux que je chine. Je n'aime pas les mannequins neufs, j'ai besoin qu'ils aient vécu. Coller c'est aussi recycler, donner une deuxième vie aux objets, aux images... C'est ma façon de suspendre le temps, de le « reconjuguer » au présent.»
La galerie La Bohême...
C'est un lieu chaleureux avec son jardin et sa maison classée exceptionnelle au patrimoine architectural de Deauville. C'est une galerie d'Art contemporain dans laquelle Emmanuel HARDIER réunit des artistes plasticiens, sculpteurs, peintres, photographes, mosaïstes... au fil de ses rencontres et de ses coups de coeur.
Les artistes sont le plus souvent apparentés au mouvement de la figuration libre, de la figuration narrative, du pop art ou du graffiti et traitent de sujets de société avec un mode d'expression qui est celui de la Bande Dessinée, du Comics ou du Manga.
La Bohême, c'est un état d'esprit et c'est un univers riche en couleurs, en énergie et en spontanéité qui sait vous faire voyager ... 

Infos pratiques :
Galerie la Bohême : ouverte tous les week-ends de l'année du vendredi au dimanche et les jours fériés de 10h00 à 13h00 et de 15h00 à 19h00.
14, rue général Leclerc 14800 DEAUVILLE
06 07 18 94 77

mercredi 25 avril 2012

EXPOSITION Jean-Paul Chambas « Mon Debussy »

La Rotonde
SAINT-JEAN-DE-LUZ
13 juillet - 30 septembre 2012

Jean-Paul Chambas

« Mon Debussy »


Jean-Paul Chambas exposera à Saint-Jean-de-Luz, cet été, sur le thème de Debussy des peintures, dessins et collages réalisés spécifiquement pour le Festival de Musique en Côte Basque.

Cette série inédite ''Mon Debussy'' illustre avec aisance d'un point de vue technique le talent et le goût de l'artiste pour un réalisme précis. 


En 2007, année Ravel (1875-1937), la Côte basque se mobilisait autour de l'anniversaire de la mort du compositeur. La Ville d'Anglet, s'inscrivant dans cette démarche avait programmé une exposition des dessins de Jean-Paul Chambas consacrée au musicien. ''Bolero'', portrait grandeur nature de Ravel appartenant à la Collection de la Ville d'Anglet trouvera sa place dans cette exposition sur Debussy. Ravel et Debussy ne furent pas amis, leurs relations resteront toujours professionnelles avec même une certaine rivalité. Mais Ravel ne manquera jamais de rappeler combien Debussy comptait dans son estime, il voyait en lui « un artiste incomparable, un individu au génie des plus phénoménaux »(entretien accordé au New York Times, 7 août 1929). On peut penser qu'il aurait aimé l'accueillir sur ses terres.

La rencontre de Debussy (1862-1918) et de Camille Claudel (1864-1943) se situe vers 1888-1889.
«  Malgré tout, je pleure sur la disparition du Rêve de ce Rêve » (Claude Debussy, Lettres à deux amis) . « Rien ne résume mieux que ces mots l'aventure de ces jeunes artistes. Toujours est-il que jusqu'à sa mort, Debussy conservera sur la cheminée de son cabinet de travail, '' La Valse'' , sans qu'on puisse établir comment il l'avait acquise. » (Reine-Marie Paris, Camille Claudel)
Grâce au prêt aimablement consenti par la Famille Claudel, ''La Valse'' virevoltera à nouveau, le temps de l'été, sous le regard de Debussy.

C'est la quatrième exposition personnelle  de Jean-Paul Chambas sur la Côte Basque.

Artiste Jean-Paul Chambas né en 1947 à Vic Fezensac - Gers.
Fait ses études à Auch et à l'Institut d'histoire de l'art de Toulouse avant de « monter » à Paris. Il vit et travaille à Paris et à Hossegor

Expositions Première exposition personnelle en1967 (Galerie Notre Temps, Toulouse) Après 1968, il se « manifeste »  à Paris au Salon de la jeune peinture alors animé par des artistes pratiquant une figuration narrative, engagée politiquement, comme Gérard Fromanger . Depuis, jouissant d'une notoriété internationale, il a présenté ses œuvres dans de nombreuses expositions  personnelles  et collectives tant en France qu'à l'étranger.
« Jean-Paul Chambas est l'un des peintres français les plus demandés au monde » (L'EXPRESS).

Tendance  Nouvelle Figuration ou Figuration Narrative

et  pratiques « Certains ont dit, pour se moquer de moi, que j'étais un conceptuel. Ce n'est pas si faux. Je mets beaucoup plus de temps à penser un tableau qu'à le peindre. Chaque fois, c'est une enquête. Que ce soit Kafka, Lowry ou Rimbaud, je veux tout savoir d'eux. Pour tout oublier. J'ai besoin du sujet pour me l'approprier, et après je le tue. Le sujet, au fond, n'est qu'un prétexte à peindre. A la sortie, si c'est réussi, la peinture doit bouffer le sujet. C'est un combat. Voilà, c'est ça, mon boulot : d'abord une enquête, ensuite un combat » (Jean-Paul Chambas)

Thèmes « grand viveur, amateur de corridas, fou de théâtre et d'opéra mais artiste avant tout, » (L'EXPRESS).
Peintre d'images hautes en couleur et d'histoires mêlées, Jean-Paul Chambas met volontiers son art au service du théâtre et de l'opéra. Depuis le début des années soixante-dix il a réalisé de nombreux décors, notamment pour les mises en scène de Jean-Pierre Vincent. En 1988, il est l'auteur de la mise en scène et des costumes pour « Le Martyre de Saint-Sébastien » de Claude Debussy et Gabrielle d'Annunzio, au Festival Europa à la Villa Médicis à Rome.
Voûte du métro Chaussée-d'Antin-Lafayette à Paris, fresques du grand escalier du Capitole à Toulouse, de la station Bellas Artes du métro de Mexico City, du château d'eau de Lagraulet dans le Gers, Chambas est aussi le peintre des audaces, du grandiose, des œuvres monumentales.

Dates du 13 juillet au 30 septembre 2012

Lieu La Rotonde- la Pergola, Place Maurice Ravel, 64500 Saint-Jean-de-Luz

Horaires du mercredi au dimanche de 14h30 à 19h et le samedi de 10h à 12h30

Vernissage Jeudi 12 juillet à partir de 18h30

Organisation Festival Musique en Côte Basque, avec le soutien du service culturel de la Ville de Saint-Jean-de-Luz                   

mardi 17 avril 2012

Exposition CATHERINE NOURY « Histoires Naturelles » / GALERIE SIT DOWN

CATHERINE NOURY
« HISTOIRES NATURELLES «
Galerie SIT DOWN / Du 10 mai au 28 juin 2012

Montrées pour la première fois à Paris, après avoir été dévoilées au printemps 2011 au Centre d'Art de l'Isle-sur-la-Sorgue, les pièces d'"Histoires naturelles" de Catherine Noury transcendent les leçons de choses en moments poétiques.
Ce nouveau travail qui entrecroise broderie, photographie et dessin s'inscrit dans le sillage des Louise Bourgeois, Annette Messager et de bien d'autres artistes contemporaines dont les pièces textiles revendiquent avec la broderie la dimension féminine de la fabrication  et leur rapport au temps très particulier.

"Je crée des réserves de temps. Je brode à la vitesse où ça pousse en réalité" nous dit Catherine Noury.

Rêver la réalité...
« Observer, c'est remarquer un détail puis le détacher de son ensemble et ainsi mettre en valeur l'infime partie repérée comme curieuse, intéressante voir étrange. Une forme qui devient essentielle pour être transformée en œuvre sculptée de fils, entre autre. Avec un fragment pris à la réalité, Catherine Noury embarque dans une histoire propre à son œuvre, une histoire où la dimension du rêve est réalité. C'est un monde où le merveilleux s'épanouit dans les entrelacs de soie et de coton.
L'univers poétique de Catherine Noury se développe pleinement dans une recherche de l'intime non confiné. Là où le monumental n'est pas nécessaire pour l'étonnement. C'est dans un espace aux petites dimensions que l'émoi vous envahit et que vous commencez à découvrir puis voir ses sculptures et ses dessins.

(...) Ces différents projets, aux respirations captées dans la nature, l'entraînent à créer des œuvres en mutation, entre végétal issu de la terre et représentation sophistiquée du même végétal, dans un travail de « fourmi brodeuse ». Ainsi Catherine Noury dresse lentement une série Algues en fil de coton d'un vert éclatant, qui sent bon le printemps, qui hors de la couleur s'apparente à une structure pulmonaire. Ces rameaux composites sont peut-être l'image d'une symbiose entre la respiration et le monde végétal et animal et celui de l'être humain, et pourquoi pas l'étendard d'une forme de manifeste pour un équilibre terrestre rêvé. La métamorphose commence à s'accomplir lorsque Catherine Noury ramasse, sur les plages bretonnes, des brins de fucus qu'elle fait sécher pour lui permettre de réaliser enfin ses premières greffes de coton et de fil d'or : « Algue noire » la première algue mutante se concrétise et accède au statut d'œuvre. Dans le même laps de temps et toujours dans cet état d'esprit avec,  « Poumon » elle sculpte trachée et bronches dans des coloris teintés de romantisme avec des fils noir bleu profond et rouge, ornés de fils d'or.

(...) Catherine Noury, avec son travail avec le fil, nous permet de découvrir ce qui n'est pas décelable et visible à l'esprit commun, les références sont libres puisqu'elles appartiennent au monde de la nature accomplie, entre humaine et végétale, là où la brindille devient bronche où la branche devient algue et l'algue devient poumon qui devient nuage. Une nature où les histoires font des ricochets jusqu'aux nuages. »

Yves Sabourin
Inspecteur de la création artistique
Ministère de la culture et de la communication

A propos de CATHERINE NOURY
Née à Lorient, Catherine Noury vit et travaille à Paris.

Après des études de littérature et de linguistique, elle devient photographe en 1989.

Elle démarre en 2004 un projet sur le portrait qui l'amène à réaliser une série de silhouettes cousues. 
Ce sera le point de départ de son travail avec le fil, dans lequel elle étudie au plus près, -avec une technique de broderie en volume- les motifs du paysage et de l'anatomie. 


CATHERINE NOURY
« Histoires Naturelles »
Du 15 mai au 28 juin 2012
Galerie SIT DOWN / 4, rue Sainte-Anastase - Le Marais -  Paris 3ème / +33 42 78 08 07 / infos@sitdown.fr / www.sitdown.fr
Du mardi au samedi, de 14h00 à 19h00 ou sur rendez-vous

FARHI WELCOME HOME à la HIERRO DESVILLES ART GALLERY Du 23 juin au 22 septembre 2012

Pour son retour à Nice avec  sa grande exposition personnelle, Jean-Claude FARHI a choisi la HIERRO DESVILLES ART GALLERY.
 
Depuis 1959, date de sa première exposition à Nice, où il rencontre Arman et César et d'autres artistes de l'Ecole de Nice, le parcours de FARHI, reconnu comme l'un des sculpteurs les plus importants de sa génération, l'a conduit  à travers l'Europe aux côtés de César, à New-York , sur les conseils d'Arman, il développera ses sculptures de grand format et ses œuvres monumentales, et jusqu'en Asie, alternant  expositions personnelles  et collectives dans les meilleures galeries ou musées internationaux.

Ce voyage artistique,  il le fera aussi à travers les différents matériaux qu'il utilisera tout au long de sa carrière. Après ses « motorcolors »,  en 1966, remarqués par l'influant critique d'art Pierre Restany, viendront en 1968, « Chromplex », ses sculptures en plastique et métal,  exposées à la Galerie Iris Clert à Paris qui le consacreront au This is where he stopped being a regional artist and became known on a national and international level .niveau national et international. Puis en 1968 il s'approprie le plexiglas, ce nouveau matériau dur comme le marbre et transparent comme le cristal, qui lui permet d'exécuter avec précision ses constructions géométriques aux contours nets et aux profils purs (disques, stèles prismatiques, colonnes, cylindres). Enfin il adopte dans les années 90, le traitement de l'acier brut pour des sculptures d'extérieur plus complexes.

Toutes ces années seront jalonnées de rendez-vous aux réalisations prestigieuses, de la  rétrospective  à la Fondation Maeght, en 1973, de la FIAC au Mamac , de « New Canaan »
(Connecticut) aux grands jardins de Gunther Sachs, jusqu' à l'installation de « Secret Point », œuvre monumentale en acier corten de 12.07 mètres à Saint Paul de Vence.Since the 1960s, he has created his work from recycled materials (including plexiglas, lacquered metals and unrefined steel), always remaining to his grammar of forms (geometric constructions).
Aujourd'hui, ses œuvres font partie des plus grandes collections muséales et privées  (Duran-Ruel, Sachs, Saint-Laurent) et de commandes publiques installées à Pékin, Palm Spring, Budapest, Anvers, Cannes, Nice.

Voici donc FARHI de retour à Nice, « pour une indiscutable démonstration de talent et de vitalité.
Welcome Home, Mister FARHI ! C'est bien le titre qui s'imposait pour cette exposition.» déclare Jean-Antoine HIERRO, directeur de la Galerie.

WELCOME HOME 
Jean-Antoine HIERRO et Jean-Claude FARHI ont choisi de présenter une sélection de 80 pièces, réalisées entre 2008 et 2011, représentatives de l'œuvre et de la pratique de FARHI : disques et colonnes en poly méthacrylate (nom savant du plexiglas) , où l'artiste joue sur les effets de transparence et de couleur, sculptures géométriques plus complexes à axes multiples, en acier  corten  et en acier laqué ; Toutes ces œuvres de tailles différentes allant de 50 cm à  plus de 2 mètres de haut se côtoieront dans l'espace lumineux et spacieux de la galerie, aux côtés de la toute nouvelle œuvre de grand format,  pour la première fois réalisée en résine,   « Carré 3 » .
L'exposition  met en valeur les différentes pratiques de FARHI, subtile jeu entre les couleurs et la lumière dans son travail plastique, et force et équilibre parfait dans ses aciers.
« Il est une valeur indiscutable qui se dégage de la pratique de FARHI : plutôt qu'être un artiste contemporain d'un instant, il a d'ores et déjà gagné le pari d'avoir été, d'être et de rester au futur l'artiste universellement moderne de sa génération »  souligne Jean-Antoine HIERRO.