Après une première expérience Luxembourgeoise et plusieurs rencontres enrichissantes avec différents artistes, Sylvie et Jean-François Le Page viennent d'ouvrir leur propre galerie au cœur de Paris, dans le Marais, rue Saint-Claude.
Leur ambition, que la galerie devienne une véritable passerelle entre des artistes « coups de cœur » et le public, les collectionneurs ou de simples amateurs d'art moderne et contemporain.
Dans un style sobre et épuré mais chaleureux, Sylvie et Jean-François font de leur galerie un lieu d'échanges. Ils ont pour fil conducteur la recherche de l'émotion.
Leur devise : Humain et Urbain.
Glory-Wall de Grégory Watin - Jusqu'au 22 novembre 2014
Brillant représentant du style urbain, Grégory Watin est un peintre-plasticien français d'une grande modernité qui expose de New-York à Singapour en passant par Paris.
Il recycle de manière unique des matériaux bruts pour composer ses tableaux qu'il achève avec une plaque de plexiglas. Ainsi, le regard du spectateur oscille entre sous et sur la transparence.
Grégory Watin travaille des « séries » entre 30 et 50 châssis en même temps afin d'échapper à la construction raisonnée des éléments et offre à ses œuvres la possibilité d'atteindre leur identité propre. Sa démarche artistique consiste à ne jamais s'imposer : ni sur ses créations, ni sur ses contemplateurs.
Il ose s'éloigner de son univers urbain en se lançant un défi. Sa série « Corpus » s'inspire du corps masculin à partir du selfie d'un modèle. En effet, quoi de plus vide de sens qu'un selfie ?
Ce qui m'intéresse dans l'image, c'est ce qu'elle finit par devenir. L'icône contemporaine engloutit le sens même de ce qu'elle représente, l'image prend le dessus sur le fond. Ne subsiste alors que ce que chacun d'entre nous lui rattache. »
Grégory Watin aborde ainsi la fragilité de l'apparence narcissique toujours vue à travers le prisme d'un plexiglas, écran brillant qui contraste avec les matières brutes qui composent la toile.
Il ne faut donc pas chercher une clé dans ses œuvres car il ne crée pas à partir d'un processus esthétique préétabli. Les concepts du beau sont rejetés au profit de la « créativité naturelle » qui offre à ses travaux une identité et une intensité d'une modernité renouvelée.
« La ville et les gens, cette urbanité du n'importe quoi, si on la regarde un peu, n'est pas que triste et condamnée, elle est aussi colorée et rythmée. »
www.gregorywatin.com
Exposition du 24 octobre au 22 novembre
Du mardi au vendredi 14h-19h
Samedi 11h-19h et sur rendez-vous
20, rue Saint-Claude
75003 Paris- France
Métro : Ligne 8, Saint-Sébastien - Froissart
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