Exposition organisée par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes
Actif depuis la fin des années 60, notamment au sein du groupe genevois Ecart, l’artiste suisse John Armleder voit la reconnaissance de son oeuvre à partir des années 80. Les «ameublements» ou «Furniture Sculpture», ainsi que l’artiste nomme ses agencements d’objets mobiliers «retouchés», le révèlent sur la scène internationale.
Marquée par les propositions multimédias du mouvement Fluxus, l’oeuvre d’Armleder questionne les notions d’authenticité et d’originalité et plus globalement l’art dans son rapport au réel. Les objets combinés à ses peintures, les formes élémentaires (rayures, pois) ou libres (coulures) comme l’ensemble des procédés mettant en scène son travail (échafaudages, plantes vertes, téléviseurs) interrogent la réception de ses oeuvres, entre art et décoratif, objet et sujet, et plus globalement entre art et vie.
L’exposition que John Armleder a imaginée pour le musée national Fernand Léger poursuit cette interrogation qui, depuis l’émergence des avant-gardes artistiques au XXe siècle, constitue la réalité même de l’art.
COMMISSAIRES
Maurice Fréchuret, conservateur en chef du patrimoine, directeur des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes
Diana Gay, conservatrice au musée national Fernand Léger
MUSEE NATIONAL FERNAND LEGER
Chemin du Val de Pôme
06410 Biot, France
musees-nationaux-alpesmaritimes.fr
Du 28 juin au 06 octobre 2014
Tous les jours de 10h à 18h, sauf le mardi
dimanche 29 juin 2014
vendredi 27 juin 2014
Beautés du Ciel. Décors religieux de Maurice Denis au Vésinet
Exposition au musée départemental Maurice Denis
du 19 septembre 2014 au 4 janvier 2015
Les décors religieux réalisés par Maurice Denis au Vésinet autour de 1900 sont le thème de l'exposition que présente le Conseil général des Yvelines au musée départemental Maurice Denis du 19 septembre 2014 au 4 janvier 2015. Sous le titre « Beautés du Ciel. Décors religieux de Maurice Denis au Vésinet », l'exposition met en lumière le renouveau de l'art sacré à l'aube du XXe siècle, courant à l'avant-garde duquel se situe Maurice Denis (1870-1943). Organisée avec le partenariat de la ville du Vésinet, elle évoque également la restauration de l'église Sainte-Marguerite du Vésinet, achevée cette année, et souligne l'effort accompli pour la sauvegarde du patrimoine dans les Yvelines.
Dès sa jeunesse, Maurice Denis a exprimé son désir d'être peintre d'églises, conciliant ainsi sa foi chrétienne et sa vocation d'artiste. Avec le décor qu'il peint en 1898-1899 pour la chapelle du collège Sainte-Croix du Vésinet, sa première commande pour un édifice religieux, puis le décor en 1901-1903 du déambulatoire et des chapelles du chœur dans l'église Sainte-Marguerite du Vésinet, il ouvre la voie d'un art sacré moderne.
Un exceptionnel ensemble de travaux préparatoires à ces décors est conservé au musée Maurice Denis, ainsi qu'un important fonds documentaire les concernant. Profitant de cette richesse, l'exposition réunit une soixantaine d'œuvres et d'études, en majorité inédites, choisies dans les collections du musée, que complètent des prêts d'œuvres appartenant à des collections privées et publiques. Pour les peintures comme pour les vitraux, elle explique les méthodes de travail de l'artiste, du premier croquis au carton à échelle d'exécution en passant par les projets et esquisses. Elle évoque également les travaux de restauration entrepris pour sauvegarder ce patrimoine, notamment après un incendie survenu en 2009 et que le Conseil général a largement financés. Une publication traitant sous l'angle historique et iconographique les décors du Vésinet et leur restauration accompagne l'exposition.
Commissariat général : musée départemental Maurice Denis
Commissariat scientifique : Fabienne Stahl, coresponsable du catalogue raisonné de l'œuvre de M. Denis
Autour de l'exposition : diaporamas, conférences, visites conférences, concert, ateliers d'arts plastiques, animations jeune public...
Informations : www.museemauricedenis.yvelines.fr
Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 17h30,
Samedi, dimanche et jours fériés de 10h à 18h30 (sauf 1er janvier, 1er mai et 25 décembre).
Tarif : 4.50 €, tarif réduit : 2,50 €. Gratuit moins de 26 ans. Gratuit pour tous le 1er dimanche du mois.
du 19 septembre 2014 au 4 janvier 2015
Les décors religieux réalisés par Maurice Denis au Vésinet autour de 1900 sont le thème de l'exposition que présente le Conseil général des Yvelines au musée départemental Maurice Denis du 19 septembre 2014 au 4 janvier 2015. Sous le titre « Beautés du Ciel. Décors religieux de Maurice Denis au Vésinet », l'exposition met en lumière le renouveau de l'art sacré à l'aube du XXe siècle, courant à l'avant-garde duquel se situe Maurice Denis (1870-1943). Organisée avec le partenariat de la ville du Vésinet, elle évoque également la restauration de l'église Sainte-Marguerite du Vésinet, achevée cette année, et souligne l'effort accompli pour la sauvegarde du patrimoine dans les Yvelines.
Dès sa jeunesse, Maurice Denis a exprimé son désir d'être peintre d'églises, conciliant ainsi sa foi chrétienne et sa vocation d'artiste. Avec le décor qu'il peint en 1898-1899 pour la chapelle du collège Sainte-Croix du Vésinet, sa première commande pour un édifice religieux, puis le décor en 1901-1903 du déambulatoire et des chapelles du chœur dans l'église Sainte-Marguerite du Vésinet, il ouvre la voie d'un art sacré moderne.
Un exceptionnel ensemble de travaux préparatoires à ces décors est conservé au musée Maurice Denis, ainsi qu'un important fonds documentaire les concernant. Profitant de cette richesse, l'exposition réunit une soixantaine d'œuvres et d'études, en majorité inédites, choisies dans les collections du musée, que complètent des prêts d'œuvres appartenant à des collections privées et publiques. Pour les peintures comme pour les vitraux, elle explique les méthodes de travail de l'artiste, du premier croquis au carton à échelle d'exécution en passant par les projets et esquisses. Elle évoque également les travaux de restauration entrepris pour sauvegarder ce patrimoine, notamment après un incendie survenu en 2009 et que le Conseil général a largement financés. Une publication traitant sous l'angle historique et iconographique les décors du Vésinet et leur restauration accompagne l'exposition.
Commissariat général : musée départemental Maurice Denis
Commissariat scientifique : Fabienne Stahl, coresponsable du catalogue raisonné de l'œuvre de M. Denis
Autour de l'exposition : diaporamas, conférences, visites conférences, concert, ateliers d'arts plastiques, animations jeune public...
Informations : www.museemauricedenis.yvelines.fr
Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 17h30,
Samedi, dimanche et jours fériés de 10h à 18h30 (sauf 1er janvier, 1er mai et 25 décembre).
Tarif : 4.50 €, tarif réduit : 2,50 €. Gratuit moins de 26 ans. Gratuit pour tous le 1er dimanche du mois.
jeudi 26 juin 2014
Exposition Haramburu au Musée Ingres de Montauban
Jacques Haramburu - Tapisseries 4 juillet - 2 novembre 2014 « Le Voyageur immobile »
Jacques Haramburu n'est pas un artiste comme les autres. D'abord, parce qu'il a soigneusement évité de montrer son travail pendant longtemps, plus de vingt ans. Et puis, parce qu'il refuse la distinction traditionnellement admise entre art et artisanat, mettant sur un même plan, et avec raison, peinture, arts du feu et céramique, vitrail, arts textiles et tapisserie. Il occupe ainsi une place à part, la sienne, unique et irréductible à une quelconque catégorisation de l'art contemporain.
Il commence son parcours artistique par une formation brillante, au début des années cinquante, à l'Ecole des Arts Appliqués de Paris, qui l'amène à obtenir un second Grand Prix de Rome en 1955. Il admire alors Cézanne et s'inspire dans sa peinture des leçons de Bonnard ou Vuillard qui le fascinent. Cependant, la peinture américaine d'un Pollock ou d'un Rothko qu'on découvre en Europe au même moment va le bouleverser. Aussi, quand il part à Madrid où il est invité à la Casa Vélasquez en 1960, c'est pour rencontrer l'avant-garde européenne. Il abandonne alors la figuration et la couleur au profit d'une écriture picturale plus intérieure, exclusivement en noir et blanc.
Mais très vite, sa quête est autre et délaissant le « confort » du statut de peintre contemporain « bourgeoisement installé », notre artiste préfère effectuer un grand voyage à l'intérieur de lui-même, un voyage immobile, à la recherche du fondement de toute pratique artistique.
« Sans ce corps à corde, sans ce cordon ombilical coupé, réinventé, sécrété et retendu devant soi » nous dit Jacques Haramburu, « l'art, comme la vie, n'est-il pas qu'endormissement ? Ne devons-nous pas sans cesse réapprendre que la vie artistiquement entreprise est un combat avec la mort ? »
D'où ce retrait des circuits artistiques dès 1964. A partir de cette date, l'artiste préfère ne plus rien montrer hors de son atelier pendant vingt ans. Commence alors une période d'expériences artistiques menées sur les plages du Pays Basque français où se mêlent symboles et rites initiatiques dont le but est d'interroger la mort, le vide, le silence, sans doute pour découvrir sa propre lumière.
Cette lumière, Haramburu va finir par la rencontrer à l'abbaye de Beaulieu, où répondant à l'invitation de la directrice de ce centre d'art contemporain, Geneviève Bonnefoi, l'artiste réalise une grande installation intitulée « Cheminements », composée de grands panneaux peints et d'éléments de matériaux divers déplacés chaque jour par lui-même en fonction du mouvement de la lumière.
A partir de là, les installations se multiplient ainsi que les moyens d'expression utilisés. La peinture se marie désormais avec d'autres techniques expérimentées par l'artiste dès le milieu des années quatre-vingt : les arts du feu et les arts textiles.
L'exposition du musée Ingres entend présenter cette partie du travail d'Haramburu moins montrée et pourtant essentielle à la compréhension de son art.
« Travailler les arts du feu, les arts textiles, la peinture... c'est toujours vivre sur la corde raide de cette chaine de feu, de fil ou de glacis »
Avec ces paroles Jacques Haramburu indique que tout comme la peinture, la pratique de la tapisserie est pour lui une démarche philosophique lui permettant «d'être au monde». Initié à cet art dès 1985, à l'ENAD d'Aubusson, il apprend d'abord à faire des cartons extrêmement précis et prend soin d'apprendre à tisser lui-même de façon à explorer au mieux cette technique qu'il voit comme la possibilité d'un nouveau langage. Il ne veut pas faire de la peinture tissée à l'instar de la plupart des autres peintres qui se contentent de laisser les lissiers réaliser leurs cartons, d'après leurs tableaux.
Ses premiers cartons ont donc été très fouillés et détaillés de façon à avoir un résultat le plus fidèle possible à l'idée de départ pour pouvoir le confier ensuite à un lissier sans être trahi. D'autant plus que ses œuvres textiles présentent de savantes superpositions mêlées de fils d'argent brillants censés rendre une certaine transparence. Certaines évoquent les grandes falaises de Saint-Antonin où Jacques Haramburu habite. D'autres s'inspirent des peintures murales du château de Bioule.
Haramburu n'oublie pas le rôle architectural de la tapisserie. Pour lui, elle permet d'ouvrir les murs, de la même manière qu'un vitrail et propose une véritable transparence vers un ailleurs : « Des lignes, des surfaces, des couleurs, des matières, se mêlent les unes aux autres comme des voix, s'entrecroisent pour tisser des chants qui s'enroulent. Elles citent des voix anciennes. Elles se citent, se relaient comme des lés de tissus, se font paroles décousues. Elles sont entendues dans leur partition particulière, les relations intimes qu'elles entretiennent avec le silence, les risques qu'elles prennent face au vide »
Le vernissage de l’exposition Jacques Haramburu – Tapisseries aura lieu au Musée Ingres de Montauban le 3 juillet 2014 à 18h30.
Plus d'info : www.museeingres.montauban.com
Jacques Haramburu n'est pas un artiste comme les autres. D'abord, parce qu'il a soigneusement évité de montrer son travail pendant longtemps, plus de vingt ans. Et puis, parce qu'il refuse la distinction traditionnellement admise entre art et artisanat, mettant sur un même plan, et avec raison, peinture, arts du feu et céramique, vitrail, arts textiles et tapisserie. Il occupe ainsi une place à part, la sienne, unique et irréductible à une quelconque catégorisation de l'art contemporain.
Il commence son parcours artistique par une formation brillante, au début des années cinquante, à l'Ecole des Arts Appliqués de Paris, qui l'amène à obtenir un second Grand Prix de Rome en 1955. Il admire alors Cézanne et s'inspire dans sa peinture des leçons de Bonnard ou Vuillard qui le fascinent. Cependant, la peinture américaine d'un Pollock ou d'un Rothko qu'on découvre en Europe au même moment va le bouleverser. Aussi, quand il part à Madrid où il est invité à la Casa Vélasquez en 1960, c'est pour rencontrer l'avant-garde européenne. Il abandonne alors la figuration et la couleur au profit d'une écriture picturale plus intérieure, exclusivement en noir et blanc.
Mais très vite, sa quête est autre et délaissant le « confort » du statut de peintre contemporain « bourgeoisement installé », notre artiste préfère effectuer un grand voyage à l'intérieur de lui-même, un voyage immobile, à la recherche du fondement de toute pratique artistique.
« Sans ce corps à corde, sans ce cordon ombilical coupé, réinventé, sécrété et retendu devant soi » nous dit Jacques Haramburu, « l'art, comme la vie, n'est-il pas qu'endormissement ? Ne devons-nous pas sans cesse réapprendre que la vie artistiquement entreprise est un combat avec la mort ? »
D'où ce retrait des circuits artistiques dès 1964. A partir de cette date, l'artiste préfère ne plus rien montrer hors de son atelier pendant vingt ans. Commence alors une période d'expériences artistiques menées sur les plages du Pays Basque français où se mêlent symboles et rites initiatiques dont le but est d'interroger la mort, le vide, le silence, sans doute pour découvrir sa propre lumière.
Cette lumière, Haramburu va finir par la rencontrer à l'abbaye de Beaulieu, où répondant à l'invitation de la directrice de ce centre d'art contemporain, Geneviève Bonnefoi, l'artiste réalise une grande installation intitulée « Cheminements », composée de grands panneaux peints et d'éléments de matériaux divers déplacés chaque jour par lui-même en fonction du mouvement de la lumière.
A partir de là, les installations se multiplient ainsi que les moyens d'expression utilisés. La peinture se marie désormais avec d'autres techniques expérimentées par l'artiste dès le milieu des années quatre-vingt : les arts du feu et les arts textiles.
L'exposition du musée Ingres entend présenter cette partie du travail d'Haramburu moins montrée et pourtant essentielle à la compréhension de son art.
« Travailler les arts du feu, les arts textiles, la peinture... c'est toujours vivre sur la corde raide de cette chaine de feu, de fil ou de glacis »
Avec ces paroles Jacques Haramburu indique que tout comme la peinture, la pratique de la tapisserie est pour lui une démarche philosophique lui permettant «d'être au monde». Initié à cet art dès 1985, à l'ENAD d'Aubusson, il apprend d'abord à faire des cartons extrêmement précis et prend soin d'apprendre à tisser lui-même de façon à explorer au mieux cette technique qu'il voit comme la possibilité d'un nouveau langage. Il ne veut pas faire de la peinture tissée à l'instar de la plupart des autres peintres qui se contentent de laisser les lissiers réaliser leurs cartons, d'après leurs tableaux.
Ses premiers cartons ont donc été très fouillés et détaillés de façon à avoir un résultat le plus fidèle possible à l'idée de départ pour pouvoir le confier ensuite à un lissier sans être trahi. D'autant plus que ses œuvres textiles présentent de savantes superpositions mêlées de fils d'argent brillants censés rendre une certaine transparence. Certaines évoquent les grandes falaises de Saint-Antonin où Jacques Haramburu habite. D'autres s'inspirent des peintures murales du château de Bioule.
Haramburu n'oublie pas le rôle architectural de la tapisserie. Pour lui, elle permet d'ouvrir les murs, de la même manière qu'un vitrail et propose une véritable transparence vers un ailleurs : « Des lignes, des surfaces, des couleurs, des matières, se mêlent les unes aux autres comme des voix, s'entrecroisent pour tisser des chants qui s'enroulent. Elles citent des voix anciennes. Elles se citent, se relaient comme des lés de tissus, se font paroles décousues. Elles sont entendues dans leur partition particulière, les relations intimes qu'elles entretiennent avec le silence, les risques qu'elles prennent face au vide »
Le vernissage de l’exposition Jacques Haramburu – Tapisseries aura lieu au Musée Ingres de Montauban le 3 juillet 2014 à 18h30.
Plus d'info : www.museeingres.montauban.com
mercredi 18 juin 2014
DENIS CASTELLAS MUSEE NATIONAL MARC CHAGALL / DU 14 JUIN AU 6 OCT. 2014
La surabondance des images auxquelles Denis Castellas a eu recours dans sa peinture - portraits d’enfants, de musiciens, de philosophes, reproductions d’objets divers, éléments de bandes dessinées… - pourrait amener à la conclusion que son oeuvre, puisant dans des registres si divers, participe elle-même à l’incommensurable et proliférante iconographie contemporaine. Il n’est qu’à regarder ses oeuvres pour se rendre compte que l’image qui advient sur la toile n’est peut-être qu’un alibi, qu’un prétexte pour affirmer la réalité première de la peinture et du geste qui la sous-tend.
Sans occulter les significations profondes des sujets représentés, sans oublier les résonances que ces derniers peuvent faire entendre, chaque toile que l’artiste réalise, est un chantier dans lequel les formes visibles résultent de bien nombreuses interventions où les traces colorées ou autres signes graphiques cohabitent avec les marques de gommage et d’effacement, de recouvrement et de saturation.
Les oeuvres auxquelles l’artiste travaille présentement confèrent à ces repentirs assumés un statut nouveau où l’incertitude et l’errance font la démonstration de leur force créatrice.
Comme le précise l’artiste lui-même, «l’exposition au musée Chagall est, pour l’essentiel, constituée d’oeuvres réalisées ces deux dernières années et d’objets réalisés, eux, dans les années 1980 ou 1990. Les oeuvres de ces dernières années marquent une rupture avec la période picturale précédente, comme les objets constituaient une rupture avec ce qui les précédait. En dehors de la simplification des gestes dans la mise en oeuvre, je pense que, dans l’un comme dans l’autre cas, on est confronté à un sentiment relevant de la poésie comme lecture du monde et comme moyen de l’habiter».
MAURICE FRECHURET
COMMISSAIRES
Maurice Fréchuret, conservateur en chef du patrimoine, directeur des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes
Sarah Ligner, conservatrice au musée national Marc Chagall
MUSÉE NATIONAL MARC CHAGALL Avenue Docteur Ménard. 06000 Nice. France
www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr
Du 14 juin au 6 octobre 2014
Tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h
Sans occulter les significations profondes des sujets représentés, sans oublier les résonances que ces derniers peuvent faire entendre, chaque toile que l’artiste réalise, est un chantier dans lequel les formes visibles résultent de bien nombreuses interventions où les traces colorées ou autres signes graphiques cohabitent avec les marques de gommage et d’effacement, de recouvrement et de saturation.
Les oeuvres auxquelles l’artiste travaille présentement confèrent à ces repentirs assumés un statut nouveau où l’incertitude et l’errance font la démonstration de leur force créatrice.
Comme le précise l’artiste lui-même, «l’exposition au musée Chagall est, pour l’essentiel, constituée d’oeuvres réalisées ces deux dernières années et d’objets réalisés, eux, dans les années 1980 ou 1990. Les oeuvres de ces dernières années marquent une rupture avec la période picturale précédente, comme les objets constituaient une rupture avec ce qui les précédait. En dehors de la simplification des gestes dans la mise en oeuvre, je pense que, dans l’un comme dans l’autre cas, on est confronté à un sentiment relevant de la poésie comme lecture du monde et comme moyen de l’habiter».
MAURICE FRECHURET
COMMISSAIRES
Maurice Fréchuret, conservateur en chef du patrimoine, directeur des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes
Sarah Ligner, conservatrice au musée national Marc Chagall
MUSÉE NATIONAL MARC CHAGALL Avenue Docteur Ménard. 06000 Nice. France
www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr
Du 14 juin au 6 octobre 2014
Tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h
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