Du 16 Janvier au 14 Février 2012
Théo Tobiasse dans son atelier à Saint Paul de Vence
Huile sur toile 60 x 73 cm
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Galerie Artco France
35 rue Guénégaud
75006 Paris
La Galerie ARTCO France est fière de présenter une sélection exceptionnelle d'œuvres de Théo Tobiasse : gouaches, pastels, terragraphies et lithographies, du 16 janvier au 14 février 2012.
Théo
Tobiasse est de nos jours l'un des principaux peintres vivants français
de l'Ecole Judaïque, il vit et travaille à saint Paul de Vence.
Pour ses oeuvres aux textures et au toucher remplis de sensualité, il trouve son inspiration dans la poésie, les récits mythologiques, juifs et bibliques.
Théo
Tobiasse est né à Jaffa (Israel) le 26 Avril 1927 alors que ses parents
arrivent tout juste de Lituanie où l'antisémitisme fait rage, à la
recherche de la Terre
de leurs ancêtres. L'intégration de la famille Tobiasse en Palestine
est difficile et après six années douloureuses ils renoncent, retournent
quelques mois en Lituanie et, finalement, en désespoir de cause,
émigrent à Paris.
Théo
gardera des souvenirs pesants de cette vie d'errance, on en retrouvera
les stigmates dans sa peinture. A partir de 1937, il suit des cours de
dessin à l'Ecole des Arts Décoratifs de Paris. Mais la France est sous la botte nazie et, rapidement, les lois antijuives l'obligent à renoncer à ses études artistiques.
« Juifs Etrangers », les Tobiasse échappent de justesse à la Raffle du Vel d'Hiv - Théo est même arrêté par la Gestapo; ils vivent cachés durant 2 années. En 1944, Théo trouve son premier travail à l'imprimerie Draeger.
En
1950, Théo, âgé de 23 ans part dans le Midi et s'installe à Nice, où
il va vivre plusieurs années durant de créations publicitaires. Il
consacre ses heures de liberté à peindre et expose régulièrement dans
des salons artistiques régionaux.
En 1960 il décide de se consacrer exclusivement à la peinture.
En 1961 la galerie parisienne Drouant le prend en contrat et l'expose en permanence Faubourg St Honoré.
En 1963 il expose au Musée Galliera à Paris.
En 1967 il expose au Pavillon du Judaïsme à l'Exposition Universelle de Montréal.
En 1968, premières expositions en Amérique : New York, Mexico.
En 1969, premières lithographies, une suite de 12 lithographies imprimées sur pierre, consacrées à la Diaspora : refusant
de céder à la facilité des techniques modernes, il dessine lui-même
chaque estampe, sur pierre, notamment à l'atelier Chave à Vence.
En
1972 Tobiasse est devenu célèbre dans le monde entier : il signe un
important contrat avec Vision nouvelle, l'un des principaux éditeurs
français, qui le fait connaître au Japon, à Taiwan et en Corée.
En 1973, exposition à Jérusalem et à Johannesburg.
En 1976, il s'installe à St Paul de Vence.
En 1977 un film lui est consacré « Dis moi qui tu peins » (Josy Eisenberg).
En 1978 le célèbre marchand américain Kenneth Nathan le prend en contrat.
En 1982, il réalise 4 vitraux pour le Centre Communautaire Juif de Nice.
En 1986, il réalise une affiche pour l'Unesco.
En 1991, une rétrospective (6 expositions) lui est consacrée au Japon.
En 1992 il réalise 12 Vitraux pour la Grande Synagogue de Nice et Sept autres pour le Centre Juif de Strasbourg.
En
1999, Tobiasse signe un important contrat d'édition avec l'Atelier Har
El à Jaffa, pour la réalisation de Terragraphies. (Technique originale
de gravure, réalisée en agglomérant des sables de couleurs différentes
provenant du Néguev).
En
2012 : si Tobiasse, (âgé de 85 ans) ne peint pratiquement plus, son
œuvre est devenue une valeur sûre, qui continue d'attirer de nombreux
collectionneurs.
Les
thèmes de Théo Tobiasse, largement imprégnés de Judaïsme, sont d'abord
des réminiscences de son enfance : son exil se mêle à l'exode de son
peuple; femmes, enfants, soleil, étoiles, candélabres : autant de
lumières d'espoir.
Les Mots Picturaux :
Ses
tableaux sont, le plus souvent, construits autour d'une phrase à
connotation biblique, que l'histoire de l'Art a retenu sous le terme
«
les mots picturaux de Tobiasse » : Je te revois avec ton cheval fou ;
Danse pour des Rivages de Lune ; Ombres Exilées dans le Chaos des
Anges...
Dans la cité du Roi David.
De nombreuses expositions lui ont été consacrées en France, en Angleterre, aux Etats-Unis, en Suisse, en Israël et au Japon....
A noter la célèbre suite de Pastels, dont découleront des lithographies, consacrée au Cantique des Cantiques (1990 à 1998).
L'âme
du judaïsme qui a imprégné son enfance rejaillit à tout instant de sa
peinture. On retrouve les thèmes traditionnels juifs et bibliques et on
ne peut s'empêcher de penser à Chagall : les amoureux, les violonistes,
les saltimbanques, les danses hassidiques. Avec cette touche
d'érotisme onirique sous-jacent, emprunté aux plus belles pages de
l'Ancien Testament.
Tobiasse
a créé un monde à lui, fabuleux et burlesque, emprunt tout à la fois de
gaieté et de mélancolie. Le tout est traité dans une matière épaisse,
longuement travaillée, dans des camaïeux de rouges, de bleus, de roses
et d'oranges.
L'entrée est libre.
Les œuvres sont à vendre.
Les prix varient de 580 € pour une lithographie originale encadrée à 60 000 € pour une très grande huile sur toile.
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