Depuis que son premier Guerrier Bantu s’est dressé sur les murs du Centre International des Civilisations Bantus de Libreville en 2008, Kouka n’a eu de cesse de poursuivre sa quête sur l'universalité de l'Homme et la Mémoire des Origines.
Cette forte volonté d’incarner l’Essence de l’humanité s’est matérialisée par des symboles phares qui rythment l’Œuvre de l’artiste: le Guerrier Bantu, mais aussi l’Enfant Blam, les silhouettes HLM ou encore le Penseur.
Avec l’exposition “Humanités”, Kouka traite une nouvelle approche de la représentation Originelle, fidèle à sa nécessité de nous rappeler d’où nous venons et qui nous sommes dans un souci d’Unité.
D’une part l’artiste met l’accent sur les portraits d’individus décontextualisés sans âge ni genre qui expriment une puissante humanité. Leurs regards à l’intensité bienveillante et à l’esthétisme intemporel nous conduisent à nous plonger de manière introspective sur notre patrimoine culturel et historique.
D'autre part l’iconique guerrier semble désormais nous accompagner, plus protecteur et plus universel, s'affranchissant de sa posture frontale pour nous conduire dans une même direction.
Dans une époque où l’espace et le temps deviennent élastiques, l’obsession de Kouka pour les Origines, la profondeur de son approche et la puissance de son style – notamment par la maîtrise du trait brut - nous guident résolument vers l’Essentiel.
Petit fils du peintre expressionniste Francis Gruber, fils d'une dramaturge française et d'un artiste Congolais, KOUKA est né à Paris en 1981 et est diplômé de l’Ecole d’Art d’Avignon en 2005. Revendiquant son appartenance à la culture urbaine il utilise également ses textes et slogans dans ses chansons de rap.
KOUKA combine performance et scénographie, son travail s’apparente à de véritables interventions urbaines dans l’optique de faire valoir l’Art Urbain non seulement comme un art mature et réfléchi mais aussi comme un acte de partage en touchant un public néophyte, contribuant à désacraliser une dimension parfois élitiste de l’art.
L’artiste réside à Paris mais son parcours et son expression se nourrissent au fil de ses voyages et multiples rencontres.
Son style particulier dénonce, interroge, amuse parfois, et questionne toujours la condition humaine. KOUKA fuit l’académisme, il se tient à distance des matériaux nobles préférant un support plus pauvre pour « gagner en beauté » et permettre au public de dépasser les repères traditionnels avec un œil nouveau.
Sa première empreinte urbaine apparaît en 2008 avec la silhouette de guerriers Bantus. Lors d’un voyage originel à Libreville (Gabon), il prend conscience de l’omniprésence de l’impérialisme occidental établi au sein même des espaces dédiés à la culture en Afrique.
Dès lors il décide de revenir aux fondamentaux de cette culture et d’honorer cette Mémoire.
Galerie Taglialatella Paris
Du 12 Octobre au 10 Novembre 2017
117 rue de Turenne 75003 Paris
Du mardi au samedi de 11h à 19h
Les expos
jeudi 12 octobre 2017
mardi 12 septembre 2017
Ivan Messac Connexion 3G Aux trois Grâces
Pour cette rentrée, la galerie Taglialatella est heureuse de présenter une série de travaux d’Ivan Messac. Ces peintures sur toile, sur aluminium et sur papier sont inspirées des Trois Grâces et rendent ainsi hommage à la féminité, la beauté et la créativité. Cette exposition est également l’occasion de découvrir une collaboration de l'artiste avec l'éditeur Impression Parisienne autour d'une série de quatre estampes en gaufrage.
"Pourquoi tant de sculpteurs, par-delà l'Antiquité, de Germain Pilon à Niki de Saint Phalle, en passant par Canova, Carpeau, Maillol, ont-ils consacré des œuvres aux trois Grâces? Sans doute parce que ces trois jeunes femmes sont les incarnations du désir, de la beauté et de l'amour, ou encore de l'abondance, de la jeunesse et de la joie de vivre.
Comment s'établit donc la connexion 3G avec le peintre Ivan Messac? Le plus simplement du monde. On l'oublie parfois, Ivan Messac est aussi sculpteur. J'emploie le présent car l'artiste affirme que ses œuvres sur aluminium sont des sculptures… planes certes, mais de vraies sculptures, du fait du matériau dans lequel elles sont taillées ou découpées, du fait de leurs sujets empruntés à de prestigieux aînés, Donatello, Michel-Ange, Canova, Pradier, ou Rodin.
Rien ne pouvait lui faire autant plaisir que la proposition de Anne-Caroline Paris fondatrice d’Impression Parisienne : réaliser une estampe en gaufrage, penser le plan de la gravure comme un bas-relief. Ainsi, la Vénus callipyge vit le jour en 2016 sous le titre: "Vue elliptique de dos comme de face".
Impression Parisienne ne voulait pas en rester là, et c'est une sorte de sculpture qu'elle nous propose aujourd'hui, une sculpture en éditions, plane et ludique sur le thème des trois Grâces, abordé de nombreuses fois par l'artiste au cours des dernières années.
Présenter une partie de cette production et accompagner cette nouvelle édition s’est imposé comme une évidence à Nadège Buffe fondatrice de la Galerie Taglialatella parisienne qui, très sensible au travail de l’artiste et à la démarche d’Impression Parisienne, accueille cette exposition."
Ivan Messac
Ivan Messac est né à Caen en 1948, philosophe de formation il commence la peinture à l’âge de dix-neuf-ans. En 1969 il fait la rencontre de Pierre Buraglio et commence à exposer au Salon de la Jeune Peinture. Par la suite il devient membre du comité et dessine les affiches des Salons de 1974 et 1975.
Ivan Messac fait sa première exposition personnelle en 1971. Plus tard il participera à la Biennale de Paris et à l’exposition Mythologies quotidiennes au Musée d’art Moderne. Plus récemment il a participé à La résistance des Images à la Patinoire Royale, Bruxelles et à l’exposition Le dialogue des cultures au Musée du Quai Branly.
Dès 1981 ses figures se tournent vers des formes plus abstraites. Puis en 1983, l’artiste passe à la sculpture où il utilise comme support le carton, il réalise dès lors des installations monumentales. Ces œuvres sont présentées au Québec au Musée des Beaux Art de Joliette.
Le travail plastique de Messac est un savant alliage de peinture et de sculpture où la composition esthétique jongle entre figuration narrative et abstraction.
La carrière d’Ivan Messac est rythmée par de nombreuses expositions aux côtés d’autres artistes phares de la figuration narrative tels que Jacques Monory, Gérard Fromanger, Bernard Rancillac et Hervé Télémaque.
Suite à un séjour en 1987 à Carrare il s’intéresse aux marbres ce qui le conduit à la réalisation de sculptures pour des commandes publiques en Chine, Changchun, au Liban à l’ambassade de France, à Paris au Boulevard de Grenelle, le site des Halles et encore à Saint Denis pour le site EDF de Cap Ampère.
En novembre 2016 il investit le sous-sol du centre Pompidou intitulé Messac Live : 20 jours pour un tableau. Ce projet est constitué de L’amour à cloche pied et de quatre Vanteuses de saison, cinq pièces résultant d’un mixage entre peinture et impression numérique.
Du 15 au 23 Septembre 2017
Galerie Taglialatella Paris
117 rue de Turenne 75003 Paris
Du mardi au samedi de 11h à 19h
"Pourquoi tant de sculpteurs, par-delà l'Antiquité, de Germain Pilon à Niki de Saint Phalle, en passant par Canova, Carpeau, Maillol, ont-ils consacré des œuvres aux trois Grâces? Sans doute parce que ces trois jeunes femmes sont les incarnations du désir, de la beauté et de l'amour, ou encore de l'abondance, de la jeunesse et de la joie de vivre.
Comment s'établit donc la connexion 3G avec le peintre Ivan Messac? Le plus simplement du monde. On l'oublie parfois, Ivan Messac est aussi sculpteur. J'emploie le présent car l'artiste affirme que ses œuvres sur aluminium sont des sculptures… planes certes, mais de vraies sculptures, du fait du matériau dans lequel elles sont taillées ou découpées, du fait de leurs sujets empruntés à de prestigieux aînés, Donatello, Michel-Ange, Canova, Pradier, ou Rodin.
Rien ne pouvait lui faire autant plaisir que la proposition de Anne-Caroline Paris fondatrice d’Impression Parisienne : réaliser une estampe en gaufrage, penser le plan de la gravure comme un bas-relief. Ainsi, la Vénus callipyge vit le jour en 2016 sous le titre: "Vue elliptique de dos comme de face".
Impression Parisienne ne voulait pas en rester là, et c'est une sorte de sculpture qu'elle nous propose aujourd'hui, une sculpture en éditions, plane et ludique sur le thème des trois Grâces, abordé de nombreuses fois par l'artiste au cours des dernières années.
Présenter une partie de cette production et accompagner cette nouvelle édition s’est imposé comme une évidence à Nadège Buffe fondatrice de la Galerie Taglialatella parisienne qui, très sensible au travail de l’artiste et à la démarche d’Impression Parisienne, accueille cette exposition."
Ivan Messac
Ivan Messac est né à Caen en 1948, philosophe de formation il commence la peinture à l’âge de dix-neuf-ans. En 1969 il fait la rencontre de Pierre Buraglio et commence à exposer au Salon de la Jeune Peinture. Par la suite il devient membre du comité et dessine les affiches des Salons de 1974 et 1975.
Ivan Messac fait sa première exposition personnelle en 1971. Plus tard il participera à la Biennale de Paris et à l’exposition Mythologies quotidiennes au Musée d’art Moderne. Plus récemment il a participé à La résistance des Images à la Patinoire Royale, Bruxelles et à l’exposition Le dialogue des cultures au Musée du Quai Branly.
Dès 1981 ses figures se tournent vers des formes plus abstraites. Puis en 1983, l’artiste passe à la sculpture où il utilise comme support le carton, il réalise dès lors des installations monumentales. Ces œuvres sont présentées au Québec au Musée des Beaux Art de Joliette.
Le travail plastique de Messac est un savant alliage de peinture et de sculpture où la composition esthétique jongle entre figuration narrative et abstraction.
La carrière d’Ivan Messac est rythmée par de nombreuses expositions aux côtés d’autres artistes phares de la figuration narrative tels que Jacques Monory, Gérard Fromanger, Bernard Rancillac et Hervé Télémaque.
Suite à un séjour en 1987 à Carrare il s’intéresse aux marbres ce qui le conduit à la réalisation de sculptures pour des commandes publiques en Chine, Changchun, au Liban à l’ambassade de France, à Paris au Boulevard de Grenelle, le site des Halles et encore à Saint Denis pour le site EDF de Cap Ampère.
En novembre 2016 il investit le sous-sol du centre Pompidou intitulé Messac Live : 20 jours pour un tableau. Ce projet est constitué de L’amour à cloche pied et de quatre Vanteuses de saison, cinq pièces résultant d’un mixage entre peinture et impression numérique.
Du 15 au 23 Septembre 2017
Galerie Taglialatella Paris
117 rue de Turenne 75003 Paris
Du mardi au samedi de 11h à 19h
vendredi 9 juin 2017
Kongo, légende du graffiti, expose sa toute nouvelle série Love is the answer
Leader de l’immobilier de prestige, BARNES, fidèle à son attachement pour l’art contemporain et partageant avec sa clientèle internationale un attrait pour l’excellence et l’unique, accueille fréquemment des expositions d’artistes reconnus au sein de son espace situé rue du Faubourg Saint-Honoré. Après avoir exposé Carlos Cruz-Diez et Jean-Marie Périer, BARNES accueillera du 22 juin au 7 septembre 2017 Cyril Phan, alias Kongo, légende du graffiti et de l’art urbain.
Love is the answer en avant-première
A cette occasion, plusieurs œuvres de la toute nouvelle série de l’artiste, Love is the answer, seront dévoilées. Ces toiles colorées, fidèles aux entrelacs de lettrages de Kongo, sont un appel à l’optimisme, à la générosité et à l’échange, trois piliers de la culture graffiti. Cette exposition mettra en correspondance les toiles de cette nouvelle série, exposée en avant-première chez BARNES, avec d’autres travaux de l’artiste — toiles, dessins, éditions et sculptures.
Les toiles de la série Love is the answer exposées chez BARNES ont été réalisées dans une ancienne étude de notaire (29, rue François-Ier) lors de la résidence « Les Éphémères de Kongo ». L’artiste y travaillera jusqu’au 30 juin en accueillant curieux, visiteurs et collectionneurs.
Un graffeur de renom
Figure majeure du graffiti international, d’abord membre du célèbre crew MAC, Cyril Phan alias Kongo, poursuit sa carrière principalement en Europe et en Asie où il expose régulièrement dans de nombreux musées et galeries. Connu pour ses fresques murales colorées, il collabore également avec de grandes marques de luxe : Hermès pour la réalisation d’un carré de soie (2011) ; Richard Mille avec qui Kongo a développé une série de montres uniques (2016) ; Daum pour la confection de spray cans en cristal (2016). Dans sa pratique, Kongo délocalise le geste de graffeur, il exporte la culture du graffiti de la rue.
Son atelier, Narvaland, est un lieu reconnu d’expression et de dialogue à Bagnolet.
Kongo explique sa démarche : « En tant qu’artistes, nous posons des actes, nous cristallisons le temps à un moment , nous inventons un message pour témoigner de ce qu’il se passe. C’est ça pour moi le rôle de l’artiste, c’est ma vision. Je ne recherche pas l’esthétisme pour l’esthétisme, ce qui m’intéresse, c’est d’évoluer, de tenter plein de choses différentes. »
L’espace comme point commun
C’est dans cet esprit que Kongo expose chez BARNES. Ce qu’il partage avec BARNES, c’est la notion même d’espace. Kongo n’a eu de cesse de peindre les villes et les rues du monde entier, avant de porter sa réflexion sur le geste du graffiti et ses déclinaisons sur de nouveaux espaces, d’une montre au cristal en passant par la soie.
La série Love is the answer fera l’objet d’une exposition en Belgique à l’automne au sein de la galerie Art Thema (Bruxelles).
« Love is the answer »
Une proposition de Kongo dans les locaux de BARNES
Vernissage 22 juin
Exposition du 23 juin au 7 septembre
Du lundi au vendredi de 9h00 à 19h30 et le samedi de 10h00 à 18h00
Commissariat de Clément Thibault
120, rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris
Entrée libre
Love is the answer en avant-première
A cette occasion, plusieurs œuvres de la toute nouvelle série de l’artiste, Love is the answer, seront dévoilées. Ces toiles colorées, fidèles aux entrelacs de lettrages de Kongo, sont un appel à l’optimisme, à la générosité et à l’échange, trois piliers de la culture graffiti. Cette exposition mettra en correspondance les toiles de cette nouvelle série, exposée en avant-première chez BARNES, avec d’autres travaux de l’artiste — toiles, dessins, éditions et sculptures.
Les toiles de la série Love is the answer exposées chez BARNES ont été réalisées dans une ancienne étude de notaire (29, rue François-Ier) lors de la résidence « Les Éphémères de Kongo ». L’artiste y travaillera jusqu’au 30 juin en accueillant curieux, visiteurs et collectionneurs.
Un graffeur de renom
Figure majeure du graffiti international, d’abord membre du célèbre crew MAC, Cyril Phan alias Kongo, poursuit sa carrière principalement en Europe et en Asie où il expose régulièrement dans de nombreux musées et galeries. Connu pour ses fresques murales colorées, il collabore également avec de grandes marques de luxe : Hermès pour la réalisation d’un carré de soie (2011) ; Richard Mille avec qui Kongo a développé une série de montres uniques (2016) ; Daum pour la confection de spray cans en cristal (2016). Dans sa pratique, Kongo délocalise le geste de graffeur, il exporte la culture du graffiti de la rue.
Son atelier, Narvaland, est un lieu reconnu d’expression et de dialogue à Bagnolet.
Kongo explique sa démarche : « En tant qu’artistes, nous posons des actes, nous cristallisons le temps à un moment , nous inventons un message pour témoigner de ce qu’il se passe. C’est ça pour moi le rôle de l’artiste, c’est ma vision. Je ne recherche pas l’esthétisme pour l’esthétisme, ce qui m’intéresse, c’est d’évoluer, de tenter plein de choses différentes. »
L’espace comme point commun
C’est dans cet esprit que Kongo expose chez BARNES. Ce qu’il partage avec BARNES, c’est la notion même d’espace. Kongo n’a eu de cesse de peindre les villes et les rues du monde entier, avant de porter sa réflexion sur le geste du graffiti et ses déclinaisons sur de nouveaux espaces, d’une montre au cristal en passant par la soie.
La série Love is the answer fera l’objet d’une exposition en Belgique à l’automne au sein de la galerie Art Thema (Bruxelles).
« Love is the answer »
Une proposition de Kongo dans les locaux de BARNES
Vernissage 22 juin
Exposition du 23 juin au 7 septembre
Du lundi au vendredi de 9h00 à 19h30 et le samedi de 10h00 à 18h00
Commissariat de Clément Thibault
120, rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris
Entrée libre
Inscription à :
Articles (Atom)